Suite à la lettre ouverte des héritiers Chabane Mohamed publiée par Liberté, la DG de l'OPGI a réagi par une lettre que nous publions ci-dessous. En vertu du droit de réponse, j'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir insérer les précisions ci-après concernant le courrier publié dans votre journal le 18 octobre 2011 sous l'intitulé “Menaces d'expulsion” au nom des héritiers Chabane Mohamed, mettant en cause l'OPGI de Hussein Dey dans leur affaire. Il y a lieu de préciser que l'Office de promotion et de gestion immobilière de Hussein Dey n'est aucunement concerné par cette expulsion, qui est liée à une affaire de famille entre les héritiers Chabane Mohamed et leur parent Chabane Belkacem. Ce dernier a été recensé par les ex-services du logement de la wilaya d'AIger (SLW) en date du 14 février 1967 comme occupant en tant que chef de famille depuis 1962 de la villa sise au 47 parc Ben Omar - Kouba et non 74 parc Ben Omar, comme il ressort de la lettre publiée. Les loyers de cette villa étaient réglés par mandats cartes libellés au nom de I'intéressé au profit du SLW d'Alger que l'OPGI de Hussein Dey a pris en charge à partir de 1984, date de dissolution des SLW et transfert des dossiers des ex-biens de l'état en gestion aux OPGI territorialement compétents. L'Office a donc repris en l'état la gestion de ce bien jusqu'en 2001, date à laquelle M. Chabane Belkacem, qui a actionné l'OPGI en justice pour se faire délivrer un contrat de location, a obtenu gain de cause. En effet, un jugement n°3599/99 du 07 mars 2000, pris par le tribunal de Hussein Dey, section civile, confirmé par un arrêt de la cour d'Alger en date du 28 février 2001 sous le n°2727/2000 a ordonné à I'OPGl de Hussein Dey de régulariser la situation locative de M. Chabane Belkacem. Ces décisions ont été obtenues par l'intéressé, bien que l'Office ait fourni tous Ies éléments d'information concernant le fait que la villa était effectivement occupée par des parents du demandeur autres que lui-même. La régularisation de l'intéressé suite à ces décisions s'est faite par un contrat de location n°424 du 03 décembre 2001, ce que les héritiers considèrent arbitrairement comme une complicité dans cette affaire, alors que l'Office n'a fait qu'appliquer une décision judiciaire qui a acquis l'autorité de la chose jugée et qui a donc force de loi. Cette affaire de famille n'est donc le fait ni de l'OPGI ni de la Direction du logement de la wilaya d'Alger, comme les héritiers Chabane Mohamed tentent de le faire croire par leur écrit. Quand bien même l'OPGI compatirait à la situation des intéressés, il ne peut cependant interférer dans ces affaires de famille et encore moins remettre en cause les décisions de justice ou s'opposer à l'application de ces dernières. Telles sont les précisions que je souhaite que votre journal publie dans votre prochaine édition, suite à l'accusation portée par les auteurs du courrier précité à l'endroit de l'Office de promotion et de gestion immobilière de Hussein Dey.