Résumé : Krimo découvrit qu'il s'agissait de son fils. Il perdit connaissance. Rabah ordonna à Ferroudja de rentrer. Il emmena Krimo à l'arrêt de taxi. Elle se voit contrainte de s'expliquer auprès de son fils. Elle lui avait menti. Elle lui promit de tout lui raconter une fois qu'il sera en âge de comprendre. Farid secoua la tête pour dire non et serra son chat dans ses bras. - Il commence à faire frais… tu vas prendre froid… Viens omri ! Ferroudja posa sa main sur le bras de son fils mais en essayant de se dégager, il serra un peu trop fort son chat. Ce dernier le griffa. Farid se leva et recula, regardant de ses yeux écarquillés les éraflures laissées par les griffes du chat. - C'est à cause de toi ! s'écria-t-il. Laisse-moi ! - Viens Farid ! Je passerais de l'alcool, dessus ! - Laisse-moi, je viendrais tout à l'heure… Farid éclata en sanglots et se blottit au coin des murs. Ferroudja s'élança vers lui et l'emprisonna dans ses bras. Elle aussi se mit à pleurer. - Pourquoi ? Parce qu'il est parti ? demanda-t-elle en saisissant le visage de son fils dans ses mains. Dis-moi, ou parce que je t'ai menti ? - Il reviendra ? C'est vraiment mon père ? - Oui, c'est bien ton père… La jeune femme considéra avec amour le visage mouillé de larmes de son fils. Ses cheveux étaient blonds et bouclés. Ses yeux sombres brillaient comme les siens mais il y avait la même gravité qui se retrouvait dans le regard de son père. Tout comme lui, il avait une fossette au menton. Farid était le portrait de son père. - Il reviendra ? Est-ce que tu lui diras de revenir ? - Puisque tu le veux, murmura Ferroudja. Je ferais tout pour qu'il revienne… Farid se jeta au cou de sa mère et pleura un long moment. Quand il se fut calmé, Ferroudja lui proposa de rentrer maintenant. Farid consentit à la suivre. À la surprise de Ferroudja. Rabah était déjà revenu. Et il l'attendait. - Nous devons parler … - Tu attends que j'en ai terminé avec Farid, son chat l'a griffé… Zohra prit d'autorité la main de Farid pour le conduire à la salle de bains où il y a une boîte à pharmacie. - Va discuter avec lui… Je m'occupe de Farid… Rabah l'avait précédée au salon. Il ne s'était pas assis. Debout, près de la porte-fenêtre, il la regarda entrer avec des lueurs de reproche dans les yeux. Un malaise gagna Ferroudja. Quelque chose lui échappait… Dans les yeux de Rabah, il y avait de la peur et de l'angoisse. Ce qu'elle n'arrivait pas à saisir, c'était pourquoi ? - Pourquoi est-il venu ?s'enquit-il alors qu'elle s'asseyait sur le fauteuil le plus proche d'elle. Pourquoi il t'a suivie ? - Il devait être curieux de voir et connaître ces amis dont je lui parlais souvent, qu'il jalousait parce que je passe tous mes vendredis avec vous ! - Est-ce qu'il savait pour Farid ? Ferroudja secoua la tête négativement. Rabah frappa sa main contre le mur. - Je le lui ai dit ! - Un jour ou l'autre, il l'aurait su, dit Ferroudja en haussant une épaule. Il l'aurait découvert… Rabah était affolé. Il marchait dans tous les sens, se frappant parfois le front. Ferroudja s'était levée pour le retenir, l'inviter à s'asseoir et à se calmer. Mais quelque chose la retint. Elle avait peur qu'il la frappe. - Mais pourquoi ? Qu'est ce qu'il y a ? (À suivre) A. K.