À la faveur de son passage dans l'émission radiophonique “Débats sportifs” animée chaque semaine sur les ondes d'El-Bahia par notre confrère Djaâfar Aït Habbouche, le P-DG de la SSPA/MCO, Youssef Djebbari, a affirmé que “les dix-neuf actionnaires du club ont accordé un délai de vingt jours à l'ancien président Tayeb Mehiaoui pour présenter son bilan financier”. “Sans le bilan détaillé de Mehiaoui et l'ensemble des documents et pièces justificatives, tout est bloqué. Nous ne pouvons pas aspirer à accéder au vœu de tous les supporters du club en ouvrant le capital social de la SSPA, si Tayeb Mehiaoui ne nous remet pas son bilan financier pour approbation. Les actionnaires lui ont accordé un délai qui court jusqu'à la fin du mois afin que le capital soit ouvert au plus tard à la fin de l'année civile”, indiquera à ce propos Youssef Djebbari. Egalement invité, l'entraîneur des Rouge et Blanc, Si Tahar Chérif El-Ouazzani, appellera, pour sa part, le “peuple du Mouloudia à faire preuve d'indulgence avec cette équipe qui paye actuellement la catastrophique gestion de l'ancienne direction”. “Djebbari et moi-même avons accepté une mission suicidaire. Les supporters doivent donc nous soutenir et nous prêter main forte pour qu'ensemble, nous arrivions à redresser la barre et à sauver le club de la relégation”, dira Chérif El-Ouazzani qui n'avait, jusqu'à hier après-midi, pas encore signé son contrat. Les modalités dudit engagement n'ont, visiblement, pas plu au champion d'Afrique 1990 qui ne voit également pas d'un très bon œil le fait que Youssef Djebbari ne se soit pas montré assez chaud à l'idée d'engager Sebbah Benyagoub, actuellement au CRB El-Amria, au sein du staff technique mouloudéen. Sans son ami et adjoint attitré, sans contrat et donc sans licence pour être sur le banc de touche du MCO et encore suspicieux de la présence des anciens membres de la direction dans les rouages du club, Si Tahar Chérif El-Ouazzani n'entame pas de la meilleure des manières sa mission qu'il a qualifiée de “suicidaire”. L'idée d'une démission commence déjà à faire son chemin. Rachid BELARBI