Cette année, le 3e FCIDC se déroulera au palais de la culture Moufdi-Zakaria du 20 au 26 novembre 2011. Outre l'Algérie, 16 pays étrangers y prendront part. En marge de cet événement, des conférences et des workshops. Dans une conférence de presse, organisée hier dans la bibliothèque de cet antre de la culture, Fatiha Kaddouri, commissaire du FCIDC, a dévoilé le programme de l'édition 2011 de ce festival en présence de Mme Bouchentouf, directrice du palais et Narrimane Zehor Sadouni, de la cellule de communication dudit festival. “Aujourd'hui plus que jamais, la danse s'affirme telle un art premier, je dis bien premier et non primitif ou primaire, j'entendrai par là primordial, car le mouvement est partout en nous et autour de nous”, a-t-elle déclaré. Placée sous le signe de “Traces”, cette troisième édition se veut une continuité “du riche patrimoine culturel matériel et immatériel algérien”. Dans son intervention, Mme Kaddouri confiait que “2011 est une année que nous voulons grande ouverte au monde de la modernité et à la communication corporelle plurielle (…)”. Pour cette année, l'invitée du festival n'est autre que la grande Sonia Amelio, une artiste mexicaine au talent multiple (elle est musicienne, danseuse et comédienne) qui offrira une performance lors de la soirée d'ouverture, dimanche prochain. C'est la Bulgarie, la Jordanie, la Suède et l'Algérie qui inaugureront le festival. Outre l'Algérie, 16 pays – un total de 300 participants – prendront part à cet événement (Belgique, Bulgarie, Burkina Faso, Espagne, France, Jordanie, Maroc, Mexique, Palestine, Russie, Sénégal, Sri Lanka, Suède, Suisse, Syrie et Turquie). Par ailleurs, et en marge du festival, des conférences se dérouleront du 21 au 25 du mois en cours au niveau de la bibliothèque du Palais de la culture. Elles seront animées par des spécialistes de la danse et autres universitaires, algériens et étrangers. Des workshops sont également au menu de cette manifestation. Ils auront lieu au niveau du Complexe d'animation pour jeunes à Zéralda et seront animés par deux chorégraphes de la compagnie suisse Bern retour kollectiv, qui prodigueront conseils et techniques aux jeunes danseurs algériens. En outre, des soirées artistiques seront organisées au niveau du siège du commissariat du FCIDC en l'honneur des invités afin de créer des liens et des rapprochements culturels. Quant à la participation algérienne, elle a été plus sélective. En effet, selon Mme Kaddouri, contrairement à l'an dernier, les troupes sélectionnées sont entièrement dans la danse contemporaine, à l'image de Casbah Danse d'Alger ou le groupe de la maison de la Culture de la wilaya de Aïn Defla… Pour rappel, certains participants concourront pour décrocher l'un des cinq prix en lice, à savoir les trois premiers prix, celui du festival et celui du jury. Ces récompenses sont “décernées dans le but d'encourager les artistes et la créativité artistique”, a confié Mme Kaddouri. Du 20 au 26 du mois en cours, le Palais de la culture Moufdi-Zakaria sera un pôle incontournable des arts de la gestuelle, du mouvement, de l'éveil de l'ensemble des sens qui, comme l'a déclaré Mme Kaddouri, “font de nous des êtres qui évoluent sur les traces inaltérables des arts nobles de notre tissu culturel”. Rendez-vous donc dimanche prochain pour des instants de pureté et de beauté, exprimés par le corps qui, le temps d'une représentation, se libère, se met à nu. Amine IDJER