Le taux de participation du secteur dans le PIB a également augmenté de 10%. Le secteur de l'agriculture connaît cette année une nette croissance. Cette progression est constatée par la hausse de 10% du taux de participation de l'agriculture dans le Produit intérieur brut (PIB). La production agricole s'est également caractérisée par une hausse évaluée à 10,3% en 2011 contre 8,5% en 2010. Ces résultats encourageants sont le fruit de la mise en œuvre dès 2008 de la politique de renouveau agricole et rural. Une batterie de mesures d'incitation sur les plans, technique, économique, réglementaire et organisationnel a, dès lors, été mise en application. Ce sont autant de décisions qui offrent aux exploitants agricoles et aux opérateurs économiques un cadre d'incitation stable et un environnement favorable à la modernisation et à la réalisation des investissements dans les différentes filières de production ciblées. Outre la sécurité alimentaire, l'objectif ciblé à travers la loi d'orientation agricole, du mois d'août 2008, vise aussi le développement des territoires ruraux. C'est au tour de cette idée générale d'ailleurs que se tient depuis lundi le 7e Salon international de l'agriculture Agroexpo au Palais des expositions des Pins-Maritimes. Cet évènement est, en effet, placé sous le signe de la consolidation et renforcement des mécanismes et dispositifs mis en place dans le cadre de la politique de renouveau agricole et rural. Cette stratégie a créé une dynamique effective et une progression notable dans le secteur agricole même si les potentialités que ce dernier recèle ne sont pas toutes suffisamment exploitées. Cette dynamique nouvelle s'est traduite sur le terrain par la réorganisation des filières et la création d'un environnement incitatif et d'une sécurisation durable de l'exploitant agricole. En marge de ce salon, un forum algéro-marocain a été organisé hier à la Safex. À cette occasion, les grandes lignes des politiques prônées par les deux pays, à savoir le renouveau agricole et rural pour l'Algérie et le plan vert marocain, ont été présentées. L'Algérie et le Maroc “font partie d'une région où la sécurité alimentaire est un grand défi. Aussi, les changements climatiques annoncent, pour les deux pays, des situations difficiles en matière hydrique”, a déclaré le ministre de l'Agriculture. “Toutes les expériences qui sont développées pour la gestion des ressources naturelles ou la maîtrise des techniques d'amélioration de production sont les bienvenues”, avoue-t-il. Selon lui, les opérateurs des deux pays sont appelés à travailler dès maintenant pour la création des conditions d'un développement durable. L'objectif assigné à cette rencontre, qui a vu la participation de 150 opérateurs marocains, est d'enclencher un processus de rapprochement entre les professionnels activant dans l'agriculture, l'industrie agroalimentaire, l'élevage et la recherche. Il est également inscrit au programme la signature de trois conventions entre les professionnels algériens et marocains. La première sera conclue entre les fédérations d'apiculteurs des deux pays, la seconde entre la fondation Filaha Innove, organisatrice du Salon d'Alger et le Siam (Salon international de l'agriculture du Maroc), alors que le troisième accord sera signé entre les organisations interprofessionnelles agricoles des deux pays. Badreddine KHRIS