Dans le cadre de la deuxième soirée de la 3e édition du Festival culturel international de la danse contemporaine, organisé par le ministère de la Culture du 20 au 26 du mois courant, au palais de la culture Moufdi-Zakaria, un bouquet de plusieurs groupes de pays différents se sont produits, lundi en soirée. Une pléiade d'artistes a donné des représentations portant sur l'expression corporelle. Pour cette soirée, quatre compagnies d'origines et de cultures différentes ont présenté leurs chorégraphies, à travers des mouvements et des rythmes divers imprégnés de leur pays. Le premier groupe à se produire, les Ballets bulgares Arabesques, avec une représentation intitulée Dualité. Une dizaine de danseurs vêtus en noir ont présenté un show de danse moderne. L'expression de ces artistes narrait la rivalité perpétuelle entre les hommes. Composés en plusieurs couples (hommes et femmes), ils ont reconstitué la scène comme le monde en démontrant par leurs pas et gestuelle le combat entre les deux sexes, entre les hommes, les femmes, mais aussi cette bataille avec la vie. En deuxième partie, la Jordanie est entrée en scène avec Folk Theater Nexus d'Al-Ramtha. Cette troupe folklorique s'est illustrée pour la première fois dans la danse contemporaine. Les danseurs ont dressé un tableau sur la situation actuelle des pays arabes. Interprétant des danses sur des rythmes de plusieurs pays, en finissant par s'unir à la fin contre le mal. Une belle toile a été réalisée par ces jeunes danseurs, incitant à la solidarité et au rapprochement entre les pays. Pour son premier voyage artistique, la troupe a émerveillé la salle pleine à craquer. Après ces fusions de danses, la Suède a été représentée par Malchrowics Grip Duo. La danseuse a été accompagnée par Grip, le violoncelliste, sur une chorégraphie sans titre. Les deux artistes ont donnés un show purement contemporain. Le tableau était un mix musical et d'expression corporelle sur lequel la danseuse évoluait sur une composition improvisée par le musicien. à un moment, les rôles se sont inversés : la danseuse s'est transformée en note musicale grâce à ses gestuels et les claquements de ses pas sur la scène. Quant au violoncelliste, il dansait tout en composant sur son instrument. Stupéfiante dans ses expressions, Malchrowics a exploré en une dizaine de minutes tous les mouvements du corps. Le meilleur pour la fin, un groupe de jeunes danseurs d'une association de Aïn Defla, pour leur deuxième participation au festival, s'est illustré dans la danse moderne, notamment le hip-hop et la capoeira. Hana Menasria