Le P-DG de Sonelgaz M. Nouredine Boutarfa, a laissé entendre hier à Oran, en marge du Conseil mondial de l'énergie, que le projet de gazoduc Galsi, reliant l'Algérie à l'Italie via la Sardaigne, sera développé au moment “où il sera économiquement viable”. “Le Galsi a aussi son calendrier, on peut décider d'un projet aujourd'hui, il y a tellement de paramètres qui interviennent mais vous soyez en sûrs que ce projet sortira au moment où il sera économiquement viable”, a-t-il déclaré, lors d'un point de presse animé en marge de l'assemblée exécutive du Conseil mondial de l'énergie. “Si un projet n'est pas économiquement viable, il n'aura aucune chance d'être mis sur les rails. Mais le Galsi va voir le jour notamment avec ce qu'on vient d'entendre sur les besoins du gaz (en Europe), c'est favorable pour le Galsi”, a toutefois ajouté le dirigeant de Sonelgaz. Tout en confirmant la réalisation de ce projet, comme cela a été affirmé en mars dernier par le ministre de l'Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, M. Boutarfa a cependant laissé entendre que ce projet ne sera peut-être pas développé avant 2014, date prévue pour sa livraison. La déclaration du P-DG de Sonelgaz intervient au moment où des informations rapportées par la presse nationale et internationale affirment que ce projet pourrait être retardé, sinon annulé. La réalisation du Galsi sera le quatrième gazoduc algérien qui desservira le marché européen du gaz, après le Transmed (Italie via la Tunisie), le Gazoduc Maghreb-Europe (GME, Espagne et Portugal via le Maroc) et le tout dernier Medgaz (connexion marine directe Béni Saf-Almeria). R. N./APS