Azazga : Des villageois d'Ilmadjen ferment l'ADE et le siège de l'hydraulique ll Des dizaines de villageois d'Ilmadjen, de la commune de Fréha, à 30 km de Tizi Ouzou ont procédé lundi dernier à la fermeture de l'agence ADE et de la subdivision de l'hydraulique d'Azazga. Cette action fut décidée pour protester contre les nombreux problèmes relatifs à la distribution de l'eau potable dans leur village. “Nous avons soif même en hiver ! On demande de l'eau”, pouvait-on lire sur une banderole accrochée à l'entre du siège de la subdivision de l'hydraulique. À en croire les protestataires rencontrés sur place, leur village dispose d'un réseau de distribution d'eau potable depuis belle lurette mais les robinets sont à sec même en période hivernale. Un éleveur de bovins d'Ilmadjen a fait remarquer qu'il est obligé, même en ce début d'hiver, d'acheter de l'eau pour la consommation domestique et pour abreuver ses bêtes. “Rien que pour ces trois derniers mois, j'ai acheté 6 citernes de 11 000 litres chacune, à plus de 1 000 DA l'unité, alors qu'en d'autres lieux, même hors de la wilaya de Tizi Ouzou, l'eau du barrage de Taksebt alimente des localités entières et on arrose même des jardins. Ce n'est pas normal”, clame encore cet éleveur qui emploie plusieurs ouvriers. Aux environs de midi, deux responsables de l'ADE et de la direction de l'hydraulique ont été dépêchés sur place pour trouver une solution à ce problème. Au terme de la réunion qui les a regroupés avec les membres du comité de village d'Ilmadjen, les représentants de l'ADE et ceux de la direction de l'hydraulique de Tizi Ouzou leur ont promis une solution d'urgence qui consiste à alimenter leur village au moins une journée sur deux dans un premier temps et ce en attendant de résoudre définitivement ce problème dans les jours à venir. Arezki IBERSIENE Bouira : Ouverture officielle du tribunal administratif C'est avant-hier, que Mme Fella Henni a procédé à l'installation de M. Tahiri Hocine comme président du tribunal administratif et Mme Laouache Fatima-Zohra en qualité de conservatrice d'Etat auprès du même tribunal. La cérémonie s'est déroulée en présence de M. Ali Bouguerra, wali de Bouira, Mme Naït-Kaci Ouardia, présidente de la cour, M. Kébir, procureur général de la cour de Bouira, des autorités militaires et civiles et des auxiliaires de justice. La présidente du Conseil d'Etat avait rappelé les différentes étapes qu'avait connue la justice notamment les réformes judiciaires algériennes qui consacrent le droit au citoyen. Pour le président du tribunal administratif, “c'est une consécration d'un Etat de droit. Tout dépassement de la part de l'administration envers un simple citoyen peut être porté devant sa juridiction. C'est un équilibre entre le simple citoyen et l'administration” nous dit-il. D'ailleurs, il a le même fonctionnement que celui d'autres tribunaux avec même l'assistance judiciaire aux personnes démunies qui leur permettront de faire défendre leur droit par un avocat. Notons que le nouveau tribunal est installé au niveau de l'ex-centre culturel islamique réaménagé pour la circonstance dans un délai record de trois mois. A. DEBBACHE