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Brûlures dans l'âme 1iere partie
Publié dans Liberté le 21 - 12 - 2011


Nazim regarde Feriel dans les yeux :
- Alors que décides-tu ?
Feriel repousse sa tasse de café et se passe une main dans les cheveux avant de répondre :
- Tu as déjà tout planifié à ce que je vois.
- Oui, mais je te pose quand même la question. Tu es toujours prête à tenter l'aventure du mariage avec moi ?
- Quelle question ! Les dés sont déjà jetés.
- Je sais. Mais acceptes-tu de partager ma vie dans un trois-pièces avec ma mère et mes deux sœurs ?
Elle hausse les épaules :
- Ai-je le choix ? Tu ne veux pas entendre raison. Mon père nous propose un appartement plus spacieux et…
Nazim lève sa main pour l'interrompre :
- Je n'accepterai pas la charité de ton père. Mon avenir, j'aimerais l'édifier seul et par mes propres moyens.
Elle hausse encore les épaules :
- Quels moyens ? Tu n'es qu'un simple fonctionnaire et ton salaire suffira à peine à couvrir nos besoins quotidiens.
Il lui prend les mains et les serre dans les siennes :
- Feriel… je te promets de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour te rendre heureuse. Je ne suis pas riche certes, mais nos deux salaires suffiront amplement à nous mettre à l'abri du besoin.
- Crois-tu que nous pourrions vivre à l'aise dans un appartement à peine suffisant pour un couple et de surcroît cohabiter avec ta famille ?
Nazim pousse un soupir :
- Feriel… Au nom de notre amour cesse de me torturer. Cette situation durera le temps qu'il nous faudra pour mettre assez d'argent de côté et acheter notre propre maison.
- Cela prendra un siècle et je vais devoir entre-temps supporter toutes le sautes d'humeur des tiens.
- Pourquoi dis-tu cela ? Ma famille t'a acceptée, et mes sœurs t'aiment bien.
- Pas ta mère.
- Ma mère voit la différence de niveau, je le conçois… Mais j'estime qu'entre jeunes de la même génération, nous devrions plutôt penser à lever tous ces tabous. Une différence de milieu ou de niveau n'a plus d'importance de nos jours.
- Je crois que nous devrions plutôt penser à mettre assez d'argent de côté et au plus vite. Je ne pense pas tenir trop longtemps dans un appartement où je dois cohabiter avec plusieurs personnes.
- Arrête donc ! Mes sœurs finiront pas se marier, et telle que je la connais, ma mère se fera plutôt discrète pour nous permette d'être à l'aise. Feriel se saisit de son sac et se lève :
- Je crois que nous avons assez perdu de temps en parlotte… Il est temps de rentrer. J'attends des amis pour le dîner, et avant cela je dois passer chez ma coiffeuse.
Nazim se lève de son côté et dépose un billet sur la table :
- Très bien… Rentrons… Mais je n'ai pas encore fini… Nous reprendrons cette conversation demain.
- Cela ne servira à rien de ressasser encore ce sujet. Il sera inutile d'en reparler. Fais comme il te plaira. Je te préviens seulement que je n'aimerais pas que des étrangers s'immiscent dans ma vie intime.
- Des étrangers ? Mais tu vas vivre avec ma famille, qui sera aussi la tienne bien sûr.
Feriel ne répondit pas. Elle jette un coup d'œil autour d'elle. Dans ce petit restaurant en retrait de la grande ville, où ils venaient de déjeuner, il ne restait plus que quelques couples qui discutaient à voix basse. L'après-midi était déjà bien avancé et ils avaient parlé, comme à leur habitude, de leur mariage. Feriel pousse un soupir en regardant Nazim qui ajustait son blouson.
(À suivre)
Y. H.


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