La chambre de pêche et de l'aquaculture de la wilaya de Skikda a organisé, lundi et mardi derniers, un séminaire au niveau de l'amphithéâtre de l'ITPA de Collo, portant sur “l'investissement dans l'aquaculture”, en présence des armateurs, mandataires, mareyeurs, investisseurs, associations de pêcheurs et écologiques, formateurs et cadres des Chambres de commerce de Annaba, Jijel et Tarf. Selon Abdelhamid Brahmia, directeur de la Chambre de pêche et d'aquaculture de Skikda, ce séminaire est organisé pour mettre le point sur la réalité de l'investissement dans le domaine de l'aquaculture en présentant des cas concrets d'investissement et de projets déjà réalisés en Algérie et à l'étranger. Le cas de la ferme de crevettes et culture de La Marsa, un investissement algéro-sud-coréen, qui est entrée en phase de commercialisation, a été cité, comme un exemple de réussite. Le conférencier a, également, fait état de la nécessité de lancer un dialogue entre la Chambre de pêche et d''aquaculture appelée à gérer les halles à marées d'une part, et les professionnels et les mandataires, d'autre part qui voient toujours d'un mauvais œil, le passage obligatoire de la production par les halles à marées. Plusieurs autres thèmes ont été débattus lors de ce séminaire, à savoir les techniques de l'élevage en aquaculture, la présentation des sites aquacoles dans la wilaya de Skikda et la faisabilité des fermes aquacoles de production de poisson d'eau de mer. Sur ce dernier thème l'intervenant a parlé de la nécessité de l'analyse du marché, à savoir l'étude du site, l'organisation de la production et les moyens utilisés pour la rentabilisation du projet aquacole ainsi que l'environnement juridique qui favorisent sa réussite. Les armateurs, quant à eux, ont affirmé être en faveur de l'application de ces nouvelles lois, pourvu qu'elles soient appliquées à tout le monde, pas seulement à ceux qui travaillent légalement. Ils souhaitent une meilleure organisation au niveau du secteur de la pêche. Ils soulèvent aussi leurs déboires avec la Cnas et sollicitent la compréhension de cette dernière pour accepter des virements, au lieu d'un déplacement qui leur cause d'énormes désagréments, du moins pour les pêcheurs des ports de pêche de Collo et de La Marsa. B.A.