Le centre de presse d'El Moudjahid a abrité, hier matin, une conférence de presse sur l'évaluation de l'année 2011 du plan national de prévention de proximité, dans sa phase n°1. La conférence a été animée par Abdelkrim Abidat, président du Conseil national des associations pour la sauvegarde des jeunes et partenaire de la DGSN dans la prévention de proximité. Lors de son intervention, il a tenu, au nom du Conseil des associations pour la sauvegarde de la jeunesse, à saluer les efforts consentis par le général-major, Hamel Abdelghani, qui a réuni tous les moyens humains et matériels pour la réussite du 1er plan national de prévention de proximité, phase n°1 de l'année 2011. “Après une année d'expérience, nous avons voulu aujourd'hui dresser un bilan du plan national de prévention de proximité de la phase n°1 de l'année 2011”, dira M. Abidat, expliquant que ce plan national s'est adressé à une population juvénile spécifique de moins de 30 ans. “Il s'agit de jeunes des quartiers populaires en rupture avec l'ordre social et qui échappent à toutes les interventions éducatives” à savoir la rupture avec l'ordre social est, selon lui, la conséquence de “l'explosion démographique, l'éclatement de la cellule familiale, la démission parentale, la déperdition scolaire, le vide culturel, l'oisiveté, le chômage, l'absence d'orientation et l'absence d'une politique nationale de prise en charge de la jeunesse” d'où le recours de cette jeunesse à la drogue. “Face à cette situation, nous avons opté pour une stratégie mixte Onasj-DGSN basée sur l'action de prévention de proximité, l'écoute, la communication et l'accompagnement thérapeutique comme meilleur moyen pour combattre ce fléau”, éclairera le président du Conseil des associations pour la sauvegarde de la jeunesse. Afin de combattre ce phénomène qui a mis et qui met en péril la vie des citoyens, la DGSN a prévu pour le mois de février trois psycho-bus mobiles animés par des équipes médicopsychologiques dont la mission consiste à écouter les jeunes en difficulté (des jeunes souffrant de troubles névrotiques ou des problèmes au sein de leur famille ou de traumatisme psychique suite à des causes naturelles : les tremblements de terre ou humaines : le viol. Dans le milieu scolaire, trois Samu scolaires mobiles, animés par des psychologues et des éducateurs, sont prévus pour informer et sensibiliser les jeunes contre la violence et la toxicomanie en milieu scolaire. À cela s'ajoute la présence sur le terrain de 13 cellules d'écoute de la DGSN. Enfin, sans oublier l'existence d'un centre de prise en charge des jeunes toxicomanes de Mohammadia (Alger) qui dépend de l'Onasj où 215 consommateurs de cannabis et psychotrope et 42 consommateurs d'héroïne et de cocaïne ont été recencés entre 2010 et 2011. R.H.