Le manager général et plus actif membre de la direction mouloudéenne, Haddou Moulay en l'occurrence, ralliera la ville marocaine de Marrakech où les Rouge et Blanc préparent la seconde phase de championnat à partir de demain. “Effectivement, je m'envolerai lundi incha'Allah pour rejoindre le groupe à Marrakech” confirmera d'ailleurs l'ex-capitaine de l'équipe nationale à Liberté. Plus que le départ au Maroc d'un dirigeant oranais, cette confirmation est l'indication formelle de la fin de l'opération recrutement dont était d'ailleurs chargé Haddou Moulay. Avant de rallier le royaume chérifien, le dernier nommé a contribué à l'engagement de l'attaquant burkinabé Sandaogo Saïdou, qui a signé un contrat de trois ans. Se définissant comme “un gaucher puissant, fort, rapide et technique qui évolue au poste de milieu offensif”, le dénommé Sandaogo Saïdou, bientôt vingt-quatre ans (né le 12 janvier 1988), 1,80 m pour 72 kg, a été recommandé par le manager camerounais Léo en remplacement de son compatriote Jules Baga dont la piste a finalement été écartée. Outre l'arrière-central Farid Belabbès qui a été la première recrue hivernale des Rouge et Blanc d'El-Hamri et le Burkinabé Sandaogo, l'attaquant du MC El-Eulma Ali Lamine Kab est le troisième élément venu en renfort. Le Burkinabé, l'ancien attaquant de l'USMA et du CAB, dont personne n'a entendu parler tout au long de la phase aller tout comme Farid Belabbès, constituent donc l'essentiel du recrutement mouloudéen en perspective de la si difficile phase retour. Un recrutement qu'on ne peut certainement pas qualifier de réussi dans la mesure où il contraste énormément avec la liste des grosses pointures annoncée en fanfare par Youssef Djebbari lors de son intronisation et qui comptait Seddik Berradja, Mohamed Megherbi, Feham Bouazza, Mohamed Boualem, Salim Boumechra et autres Zoubir Ouasti, Toufik Chaïb et Hichem Mezaïr. Faute de moyens financiers mais surtout d'une démarche claire, même l'ex-gardien international, pourtant signataire d'un contrat, n'a pu être recruté officiellement. Le fait que Youssef Djebbari n'ait même pas daigné faire une offre, aussi minime ou dérisoire soit-elle, à son homologue de l'ASMO, Mohamed El-Morro a, ainsi, fini par faire tomber à l'eau le transfert de Mezaïr, contraint bien malgré lui à terminer la saison chez les Vert et Blanc de M'dina J'dida. Un comportement assez bizarre tout de même, sachant que Djebbari, qui cumule les fonctions de président du CSA et P-DG de la SSPA-MCO est également… actionnaire à l'ASMO et membre de son conseil d'administration ! R. B.