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Mostaganem
Stidia embarrassée par ses eaux usées
Publié dans Liberté le 10 - 01 - 2012

Cette situation a soulevé courroux et mécontentement de toute la population de la petite station balnéaire Stidia-plage, appuyée par les dizaines de pêcheurs activant sur le site d'échouage.
La préoccupation suscite discorde et grande inquiétude. Au commencement, figure la lagune de la localité maritime 16 km à l'ouest de Mostaganem, arrivée au maximum de la saturation de sa capacité. Aménagée initialement à l'amont du hameau balnéaire éponyme, sur seulement un millier de m2, son aire s'est étendue à quelque 4 hectares, sur des profondeurs dépassant 1,50 m par endroits.
Unique exutoire naturel de l'agglomération, et malgré l'extension de sa superficie, la lagune ne permettait pas la régénération naturelle des eaux usées. Pis encore, elle enfreint au cadre de vie, par la pollution de l'environnement en offrant le gîte à la faune nuisible, surtout en période estivale, et en exhalant les odeurs nauséabondes rendant l'atmosphère irrespirable au gré des vents, induisant toutes les répercussions néfastes sur la santé de la population. Plus grave encore, les infiltrations ont fini par contaminer les dizaines de puits destinés à l'irrigation du bassin maraîcher dans lequel a été implantée la lagune. Une situation devenue inquiétante au point de contraindre les pouvoirs publics, les services de l'hydraulique en l'occurrence, à parer à l'urgence. Et dans la foulée, il fut décidé le remblaiement de pas moins de 32 puits suspects de pollution, suscitant ainsi les premières frictions avec les exploitants agricoles. En parallèle, il est également décidé une opération d'assèchement de la lagune devenue source hautement dangereuse, avec la mise en place d'une station de relevage. Une opération envisagée en deux étapes : d'abord, pomper les eaux usées vers la mer jusqu'à l'assèchement de la lagune, ensuite, réaliser le poste de relevage des eaux, accompagnée d'une grande opération de plantation de roseaux à la place de la lagune asséchée, avant d'autoriser éventuellement le fonçage des puits dans le périmètre. Sitôt le projet lancé de la pose de la conduite des eaux usées devant pénétrer à 450 m au large de la plage, il ne tarda pas à soulever courroux et mécontentement de toute la population de la petite station balnéaire Stidia-plage, appuyée par les dizaines de pêcheurs activant sur le site d'échouage. Des craintes fort fondées et légitimes, d'autant plus que ce sont des centaines d'emplois qui se retrouvent menacés, en sus de la pollution et de la dégradation du cadre physique et naturel du site hautement touristique. Principale instance interpellée, la direction de l'hydraulique a beau tenter de rassurer que le tracé de l'égout sera changé et éloigné, 500 m à l'ouest de la plage.
Toutefois, le site des travaux n'ayant pas d'autres accès, le passage des engins et l'acheminement par la plage des blocs de béton nécessaires reste obligé. Un “piétinement” que les pêcheurs contestent énergiquement, car, pour les besoins du chantier, il va falloir déverser d'énormes quantités de tuf, ce qui se traduira par la réduction inéluctable de l'aire de baignade et de manœuvre des embarcations. Outre les services de l'hydraulique, les directions de l'environnement et du tourisme n'émettent pas de réserves. En principe, la pose d'une telle conduite en mer ne poserait pas de problème de pollution. Un technicien expert en la matière, “étranger” à l'administration est sollicité en vue de persuader les contestataires. Ce dernier confirme qu'en l'absence de substances toxiques ou de résidus d'hydrocarbures, le rejet en “offshore” des eaux usées ne présente aucun risque, ni écologique, ni sanitaire, sous réserve de les lâcher au-delà des 100 m du rivage. Autre argument avancé pour inhiber l'inquiétude potentielle, plus “productive'' que la bourgade de Stidia, la ville de Mostaganem excrète ses eaux usées par près d'une dizaine de conduites débouchant directement sur le rivage. Reste l'autre préoccupation de la “dévastation'' de la plage. À ce sujet, c'est la direction de l'hydraulique qui se porte garante de la remise en état du site “piétiné''. “Dès que l'entreprise sous-traitante du projet aura achevé la pose de l'exutoire, elle procèdera à l'anéantissement de la digue érigée pour les besoins du chantier”, rassure-t-on.
M. O. T.


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