Bachar al-Assad a affirmé mardi, la détermination de l'état syrien à instaurer la sécurité dans le pays en utilisant tous les moyens « légaux ». Se voulant ferme et déterminé, le président, dans son discours retransmis à la télévision syrienne, a néanmoins insisté sur l'importance des « réformes » qu'il a lancé depuis quelques mois. Il a ainsi annoncé pour le début du mois de mars l'organisation d'un référendum sur une nouvelle Constitution en Syrie. Insistant sur le « complot » dont serait victime son pays depuis plusieurs mois, il a accusé plusieurs parties régionales et internationales de chercher « à déstabiliser la Syrie » tout en leur lançant qu'ils « ne peuvent plus falsifier les faits et les évènements». Son discours était axé sur deux thèmes : « réinstaurer la sécurité » et l'économie. Le volet économique se voulait surtout un appel aux syriens de se préparer aux conséquences de l'embargo instauré par plusieurs pays. Pointant du doigt certains d'entre eux, même s'il ne les a pas nommé, il a posé la question : « qui se défini en tant que communauté internationale ? ». Il y répondit lui même « elle représente un groupe d'états colonialistes avec quelques pays vassaux à leurs bottes» et « l'occident est toujours colonialiste, certes avec d'autres moyens et d'autres formes, mais il n'a pas changé ». Tout en affirmant que « sa confiance en l'avenir est grande », Bachar al-Assad a rappelé l'orientation de l'état syrien : le cap vers l'Est. Une manière de dire qu'il comptait surtout sur la Russie, la Chine, et l'Iran, pour pouvoir contrecarrer le « complot ». Rédaction WEB