Le Front de libération nationale (FLN) “n'est contre l'agrément d'aucun nouveau parti”, a assuré, hier à Bouira, son secrétaire général, M. Abdelaziz Belkhadem, qui a salué la création de tous les partis, quelles que soient “leurs obédiences politiques”. Animant un meeting populaire à la Maison de la culture, M. Belkhadem a estimé que le multipartisme est “un enrichissement pour la pratique politique”, lequel enrichissement “ne saurait faire peur à un parti comme le FLN qui cherche à étendre son champ d'influence et à acquérir de nouveaux soutiens populaires, contrairement à certains partis en quête d'une présence sur la prochaine carte politique”, a-t-il dit. Par ailleurs, le secrétaire général du FLN a rejeté “l'accusation”, selon laquelle son parti serait à l'origine “du retard dans la création de certaines formations politiques, au motif de son refus de la mime politique”, en allusion à certains partis, dont celui de Abdelmadjid Menasra qui se sont donné des “sigles qui se rapprochent de celui du FLN, dans le but d'induire en erreur les électeurs lors des prochaines élections”, a-t-il estimé. Par la même occasion, M. Belkhadem a aussi rejeté l'accusation dirigée contre l'Alliance présidentielle, dont la pratique politique est qualifiée de “jeu fermé” par ses accusateurs. Il a indiqué à ce propos que cette “Alliance est une pratique naturelle en politique visant à étendre le champ de mise en œuvre des programmes et le passage des projets de loi au Parlement, afin d'assurer une stabilité à l'action gouvernementale dans sa concrétisation du programme présidentiel”. Au registre des réformes initiées par le président de la République, le SG du FLN a assuré que son parti politique “n'a guère été surpris par les réformes annoncées, pour la simple raison qu'il a participé à l'élaboration de plusieurs d'entre elles, et qu'il s'était déjà préparé pour l'enrichissement de certains textes relatifs à la loi électorale, la loi sur les partis, la loi sur l'information et la loi sur la promotion de la représentativité de la femme aux assemblées élues”.