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“CARNET D'EMOTIONS” ET “FLEURS DE FEU” D'ALI BEDRICI
Pérégrinations au cœur de la passion humaine
Publié dans Liberté le 04 - 02 - 2012

L'auteur compte éditer très prochainement un roman et un autre recueil de nouvelles. M Bedrici voudrait faire profiter la nouvelle génération de sa carrière qui le mène encore dans les quatre coins d'Algérie.
Carnet d'émotions et Fleurs de feu, tels sont les titres de deux ouvrages édités par les éditions alpha et dont l'auteur n'est autre que Ali Bedrici. Tel un voyage dans les profondeurs de la passion humaine, ces deux ouvrages présentent des similitudes à bien des égards tant sur le plan de la pensée que du contexte social dans lequel l'homme évolue. La femme aussi. À lire avec soin, Carnet d'émotions retrace la vie sévère de Fadhma, mariée très jeune à un mari difficile, et qui a prospéré dans un climat hostile et austère. Des empreintes de la guerre à la vie impossible, le héros de cet ouvrage nous rappelle la condition féminine en Algérie. Masculine aussi quand on sait le pourquoi des “retenues” sociales, des prohibitions, des interdits, des amours confisquées au grand dam des âmes et des proportions de souffrance que chaque être humain devaient subir. Dans le silence. Le style de M. Bedrici est pourtant simple. Tellement simple que l'on s'interroge pourquoi certains auteurs se compliquent la vie pour transmettre un message. Pourtant, il suffirait de le faire avec des mots simples mais aux portées savantes. M. Bedrici a fait appel à ses souvenirs d'enfance, de son entourage immédiat qui lui avait transmis les droits et devoirs. Dans la discipline et le respect de l'autre. D'ailleurs, il choisira de Fadhma son intelligence, sa beauté et son charisme pour aller vite chercher cette héroïne dans les profondeurs d'une Algérie souvent réduite aux misères. Hélas, ce recueil de nouvelles, à travers ces dix chapitres, dont Mission accomplie, Le destin incendie, Le courage du père ou encore Vengeance, se veut une invitation aux belles lettres soigneusement rédigées par les héritiers de la bonne vieille école, surtout de la vie. Dans ses élans lyriques, comme souligné dans la postface, Fleurs de feu complète par d'autres morts les contrastes de la vie. Mais surtout du quotidien. Et au poète d'interpeller : “Je peux tout gérer : sauf la mauvaise foi !” La sublimation est à son comble dans ce joli recueil de poèmes dédié à la vie “qui nous quitte”, à l'amour “mort”, au “ciel déchaîné” et passons. La touche de M. Bedrici est très particulière. De la sensibilité vers la veuve et ses enfants, de l'angoisse, de l'injustice, de la vocation humaine détournée jusqu'aux regrets souvent étouffés, l'auteur nous invite également à marquer une halte pour “regarder”, “écouter” et “toucher du bout des doigts” ces vérités qu'on n'admettra jamais.
Car, à défaut de se solidariser, de s'aimer et de s'entendre, les hommes entretiennent la rupture, la déchirure et la haine. Comme une interpellation aux consciences humaines, Fleurs de feu se veulent également un rappel à l'ordre. Après tout, la nature a horreur du vide. Ce à quoi M. Bedrici a remué ciel et terre pour faire entendre la voix d'un poète pas comme les autres. À sa modestie, chapeau bas !
F B
BIO-EXPRESS
Né en 1951 à Taguemount El-Djedid, un village situé à proximité des Ath Douala et Ouadhia, Ali Bedrici a suivi quelques rudiments d'enseignement dans son village natal ainsi qu'à Ouadhia pendant la guerre de Libération nationale. Après l'Indépendance, il partira sur Alger avec ses parents alors qu'il n'avait que 11 ans. Après le retour de France de son père qui était moudjahid dans la Fédération de France (il a fait la prison et le camp du Larzac), Bedrici a réussi à se faire inscrire au cours de fin d'études à l'école primaire Les Orangers à Birkhadem où il a obtenu le CEP. L'année, suivante, il fut admis en 6e au CEG (collège d'enseignement général de Birkhadem) où il passera 4 ans jusqu'au BEG. Après le lycée Emir-Abdelkader de Bab El-Oued (bac), et en 1972, il entre à l'ENA d'où il sera diplômé en 1976. Après son service national à Tamanrasset de 1976 à 1978, il débutera sa carrière de fonctionnaire de l'administration territoriale qui lui permettra de connaître toutes les régions d'Algérie.


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