Un important réseau spécialisé dans le trafic de faux billets de banque, qui sévissait dans la vallée de la Soummam, a été démantelé par la section de recherches de la Gendarmerie nationale (SRGN) de la wilaya de Béjaïa. Agissant sur renseignements parvenus aux services de la Gendarmerie nationale, faisant état de la circulation de fausses coupures dans la région, un dispositif a été mis en place afin de procéder à l'identification et l'arrestation de ce réseau de faussaires. Ainsi, la patrouille de la Gendarmerie nationale a réussi à intercepter dernièrement, un véhicule suspect au niveau de la localité de Biziou, dans la commune d'Amalou, à bord duquel roulaient trois jeunes. Après la fouille de la voiture de marque Peugeot 205, les gendarmes ont pu découvrir le pot aux roses : des liasses de billets de banque (200, 500 et 1 000 DA), estimées à quelque 60 millions de centimes, ont été retrouvées enfouies dans un sac posé à l'intérieur du véhicule. Une simple opération de vérification de ces coupures a permis aux gendarmes de constater qu'il s'agit bel et bien de faux billets de banque. Mis en examen, les trois personnes suspectes ont fini par passer aux aveux. C'est finalement dans une vieille habitation, sise à Takrietz (Souk Oufella) et appartenant à l'un des mis en cause, que se trouvait leur “laboratoire” où sont confectionnées les fausses coupures. Sur les lieux, les gendarmes ont réussi à récupérer une autre somme de 10 millions de centimes ainsi que le matériel informatique utilisé par les faussaires. Il s'agit d'un micro-ordinateur, un scanner, une imprimante laser en couleur et autres produits consommables. Outre cet arsenal de matériels, le véhicule utilisé par ces trafiquants pour écouler leurs faux billets a été également saisi. Quant aux auteurs, trois ont été donc arrêtés, tandis que le quatrième, bien qu'il soit identifié, demeure en fuite. Parmi les trois inculpés arrêtés, deux sont originaires de la commune d'Ouzellaguen, alors que le troisième est de Takrietz, dans la daïra de Chemini. Présentés devant le procureur de la République d'Akbou, deux d'entre eux sont placés sous mandat de dépôt, alors que le troisième a été placé sous contrôle judiciaire. Ils sont poursuivis pour plusieurs chefs d'accusations, dont “association de malfaiteurs, trafic de faux billets de banque, faux et usage de faux”. K O