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Mi-ange, mi-démon 21eme partie
Publié dans Liberté le 13 - 02 - 2012

Résumé : Omar n'a pas pu s'empêcher de tenter de ramener Saïd à la raison. Il insiste sur le fait qu'il n'a pas encore tué. Mais Saïd s'est engagé à fond. Il lui ordonne de ne plus revenir. Il l'assomme d'un coup de crosse et l'emmène chez lui.
Comme s'il n'attendait que cela. Omar prend sa valise et part à Constantine, le lendemain même de son agression. Nadia n'a pas pleuré à son départ. S'il est parti, c'est pour rester en vie.
Elle le sait et cela la réconforte. Il serait parti pour une autre femme qu'elle en aurait souffert mais ce n'est pas le cas. Saïd ne leur a pas laissé le choix.
Aziza croit que son père est parti pour une mission. Elle n'a pas fait de scène. Nadia se demande ce qu'elle lui dira quand elle remarquera que la mission s'éternise. Son enfant ne supportera pas longtemps son absence. Elle a toujours adoré son père, et Nadia a mal pour elle. Aziza est trop petite pour comprendre. Nadia aurait aimé lui expliquer qu'il ne fait pas bon d'être journaliste, un intellectuel ou un agent de l'ordre. Mais elle ne veut pas l'inquiéter. Elle ne veut pas qu'elle se fasse du souci, si jeune…
Nadia est si bouleversée par ce qui arrive à sa famille qu'elle ne se sent pas la force d'aller à son travail. Elle accompagne sa fille à l'école.
Elle ne rentre pas à la maison. Elle voudrait aller voir Ghania mais elle craint de tomber sur son frère. Il pourrait s'imaginer qu'elles complotent derrière lui. Il pourrait très mal le prendre et qui sait ce qu'il fera…
Toutes ses pensées sont pour lui et son mari. Elle ne peut s'empêcher de l'appeler. Il est à peine arrivé.
- Tu as fais bon voyage ? lui demande-t-elle.
- J'ai encore mal à la tête, répond Omar. Il n'est pas venu te voir ?
- Pourquoi ? rétorque-t-elle. Tu penses qu'il va s'en prendre à nous ?
- Il va vouloir tes bijoux, tes économies, répond son mari. Après il te prendra la vie. Ce n'est pas bien ce qu'on a fait, on aurait dû le dénoncer. J'aurais dû porter plainte hier soir, regrette-t-il. Je me suis enfui comme un vulgaire voleur ! Je n'ai même pas pris l'essentiel, se plaint-il, alors que Nadia pleure. Tout est de ta faute. Je n'aurais pas dû t'écouter.
- Tu exagères ! réplique la jeune femme. Et puis, je ne crois pas que tu puisses souffrir autant ! C'est mon frère, mon unique frère, lui rappelle-t-elle. Comment pourrais-je le dénoncer ? Je ne peux pas. Si mes parents pouvaient t'entendre, ils se retourneraient dans leur tombe !
- Pense à ceux qui iront les rejoindre au cimetière ! Tout ça parce que tu refuses de le dénoncer !
Nadia raccroche. Elle ne veut pas en entendre plus. Omar a le don de remuer le couteau dans la plaie. Comment peut-il penser qu'il lui soit facile de vivre avec ça ?
- Non, je n'ai pas la conscience tranquille, se dit-elle. Mais je n'ai pas le cœur à le dénoncer… Criminel ou pas, il est mon frère !
Nadia voudrait avoir le courage d'aller le dénoncer mais ce serait comme s'amputer. Elle en a mal rien qu'à y penser.
Elle manque de se trouver mal. Elle entre dans une pharmacie et veut acheter des somnifères mais la pharmacienne refuse. Elle veut une ordonnance.
- Allez consulter un médecin !
Nadia en ressort déçue. Elle a l'impression que la chance lui a tourné le dos depuis la mort de ses parents. Encore une pensée pour ses parents. Quand elle pense à tout ce qu'ils avaient projeté pour Saïd, elle sent la colère monter en elle. Ils lui avaient acheté une voiture et elle l'attend au garage. Le sait-il ? Elle l'ignore et pour être certaine qu'il n'a pas encore mis la main dessus, elle est contrainte de retourner à Belcourt. Elle verra sa sœur, et avec un peu de chance Saïd ne sera pas là. Elle sait où ses parents ont rangé les papiers, si son frère n'a pas encore mis la main dessus…
(À suivre)
A. K.
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