Un hôtel particulier de 6 étages et 5 000 m2 avec 101 pièces, hammam et salle de cinéma. Des meubles de collection, des œuvres d'art... C'est ce qu'ont découvert les enquêteurs français lors d'une perquisition au domicile de Teodorin Obiang, le fils du président de Guinée équatoriale, situé à la très chic avenue Foch dans le XVIe arrondissement de Paris. Les biens de la famille Obiang sont dans la ligne de mire des enquêteurs à la suite d'une plainte les visant, déposée en 2008 par Transparency International France. Dans le cadre de l'affaire dite des “biens mal acquis” par des chefs d'Etat africains, deux juges d'instruction et des policiers ont entamé mardi dernier une perquisition dans l'hôtel particulier des Obiang. À quand une opération similaire visant les nombreux biens mal acquis par les responsables algériens depuis des décennies vers des pays européens ?