le parti d'Aït Ahmed suggère la constitution d'une commission d'étude des dossiers de logements sociaux, animée par des élus locaux et des représentants du mouvement associatif, ainsi que la refonte de l'échelle des critères en vigueur actuellement. Le travail de la commission de recours, qui vient de faire recaler quelques familles après avoir figuré sur la liste des pré-bénéficiaires, est contesté par la section locale du FFS. Pour rappel, faisant suite à la vague de contestations soulevée par la publication des premières listes d'attributaires de logements sociaux en août 2011 dans la commune de Béjaïa, les autorités avaient alors pris la décision de “geler” l'opération de distribution des clefs en attendant les résultats auxquels devait aboutir le réexamen, par une commission de recours, des dossiers des pré-bénéficiaires et en particulier ceux “suspectés” de receler quelques irrégularités susceptibles d'induire, en effet la nécessité de leur disqualification. Auparavant, une vive polémique (un long feu, en fait) avait fait “s'affronter” FFS et FLN par communiqués de presse interposés, autour du “thème”, précisément, du traitement fort controversé et contesté des dossiers de logements sociaux par la commission de daïra. Aussi, il y a quelques jours seulement, la commission de recours ayant terminé son travail a rendu publique, par voie d'affichage, les “listes définitives”, “épurées”, des heureux attributaires mais, ne voilà-t-il pas qu'une fois de plus, le FFS relance de plus belle la contestation et la remise en cause des résultats qui viennent de “couronner” les travaux de ladite commission de recours. Ainsi, au terme d'une réunion du secrétariat de la section, tenue le 12 février, il a été “adopté” une déclaration dont le préambule est : “Distribution de logements, arrêtez de tromper les citoyens”, rappelant également que “le FFS avait, le 22 août 2011, dénoncé l'opacité et la partialité de l'administration qui avaient prévalu lors de l'élaboration des listes des pré-bénéficiaires de logement social locatif de la commune de Béjaïa”. Le FFS affirme dans sa missive que “la commission de wilaya chargée d'étudier les recours et présidée par le wali (en personne) a écarté 123 pré-bénéficiaires et que c'est donc confirmé que le FFS avait raison (de contester les premières décisions d'octroi de logements sociaux en août 2011, ndlr)”. On a estimé, dès lors, que la commission de daïra se voit de fait discréditée et que, par conséquent, “l'éthique exige, pour ce qui concerne les prochaines distributions de logements sociaux, que la commission de daïra soit autrement constituée, la confiance en une commission qui s'est lourdement trompée et de façon délibérée étant retirée”. En somme, le FFS de Béjaïa suggère la constitution d'une commission d'étude des dossiers de logements sociaux, animée par des élus locaux et des représentants du mouvement associatif, ainsi que la refonte de l'échelle des critères en vigueur actuellement. Les autres questions que se pose la section FFS de Béjaia : “Comment expliquer que la commission de recours ait traité 505 dossiers alors que la commission de daïra en avait traité 507 ? Où sont donc passés les deux logements ?”, ou encore : “Pourquoi avoir remplacé des noms et prénoms de femmes pré-bénéficiaires par des noms et prénoms d'hommes ?” Et c'est reparti… Décidément ! M B