Les mesures incitatives pour redynamiser l'investissement dans ces régions ont fait l'objet de plusieurs communications, dimanche, à la maison de la culture Nouar-Boubakeur, suivies de débats. Pour Branki Salim, représentant du DG de l'Andi (Agence nationale du développement de l'investissement), lequel s'est longuement étalé sur “les nouvelles dispositions du régime dérogatoire des zones dont le développement nécessite l'intervention de l'état et les mesures d'incitation additionnelles”, 13 communes de la wilaya d'Oum El-Bouaghi sont concernées par ces mesures incitatives, c'est-à-dire l'exonération des droits de douane, l'exonération de la TVA sur les équipements entrant dans l'investissement, l'exonération de la TAP (taxe sur l'activité professionnelle) et la taxe foncière. Cette dernière, a-t-il expliqué, n'existe qu'au niveau des Hauts Plateaux et du Sud. Et de poursuivre : “Là ce sont les avantages de réalisation. Pour les avantages d'exploitation, ils peuvent aller jusqu'à 10 années de vacance d'impôts, TAP, taxe foncière et aussi l'exonération de l'IBS (impôt sur le bénéfice des sociétés) et tous les droits d'enregistrement pour tout ce qui est augmentation du capital ou création de capital.” Dans son intervention, le directeur de l'industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement révélera que le nombre de PME au niveau de la wilaya (4397) est très faible (7 pour 1000 habitants) et est nettement inférieur à la norme fixée par le gouvernement, à savoir 30 à 40 PME/1000 habitants à l'horizon 2014. Il dressera une comparaison avec les pays développés lesquels comptent 40 à 60 PME/1000 habitants et les pays émergents 25/1000 habitants. Il rappellera aussi que le plan de consolidation de la croissance économique 2010/2014 prévoit le développement du secteur industriel afin qu'il passe de 5% du PIB à 10%, la création de 200 000 PME et la mise à niveau de 20 000 autres consacrant une enveloppe financière estimée à 386 milliards de dinars. B. NACER / K.MESSAAD