Ils réclament l'amélioration du cadre de travail et l'optimisation de leur outil de production, l'augmentation des salaires des employés, la gestion des comptes des œuvres sociales par l'unité, la titularisation des travailleurs, un nouveau statut pour les agents polyvalents, la révision des primes de frais de mission, la politique des quitus pour les retraités et le système de la paie. Les travailleurs de l'Entreprise nationale de distribution en détail des médicaments (Endimed), unité commerciale de Tizi Ouzou, ont observé avant-hier une journée de protestation au cours de laquelle ils ont exposé de nombreuses revendications socioprofessionnelles tout en exigeant le départ du directeur de l'unité. Une action qui intervient suite à une assemblée générale organisée dernièrement et présidée par la section syndicale des travailleurs. Durant cette assemblée générale, les travailleurs avaient exposé les problèmes socioprofessionnels et les entraves auxquelles ils sont confrontés dans l'exercice de leurs fonctions. Ces employés, dans leur plateforme de revendications, demandent, notamment, “l'amélioration du cadre de travail et l'optimisation de leur outil de production”, tout en dénonçant “le mutisme des responsables quant à l'aboutissement de leurs revendications réclamées depuis plusieurs années”. Ils demandent également “l'augmentation des salaires des employés, qui sont en deçà des salaires des autres corporations, la gestion des comptes des œuvres sociales par l'unité, la titularisation des travailleurs, un nouveau statut pour les agents polyvalents, la révision des primes de frais de mission, la politique des quitus pour les retraités et le système de la paie qui ne doit pas être dépendante du chiffre d'affaires”. La section syndicale relevant de cette unité commerciale dénonce, à travers le même document, la politique instaurée par le directeur en matière de gestion de l'unité, à savoir, “la non-prise en charge des problèmes des conflits entre travailleurs, la partialité en matière de défalcation sur salaire, notamment dans les récupérations, l'intimidation vis-à-vis des travailleurs avec des questionnaires, la permutation des chefs d'agence, notamment la baisse du chiffre d'affaires, la non-prise en charge des agences fermées et au final l'insouciance de la baisse du chiffre d'affaires”, concluent les syndicalistes. K. T