Le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle renoue avec la protestation. Un appel pour deux jours de grève, les 5 et 6 mars, a été lancé à l'issue des travaux du conseil national extraordinaire. “Cette action est une réponse à la non-satisfaction de nos revendications par la tutelle”, justifie le communiqué du SNTFP. Et de rappeler, une fois de plus, la liste des doléances déposée au département de la Formation professionnelle il y a près de deux années : révision du régime indemnitaire de tous les travailleurs, modification du statut particulier des corps communs et ouvriers professionnels avec leur intégration dans le secteur. Le syndicat réclame aussi l'abrogation de l'arrêté ministériel interdisant aux enseignants du secteur l'accès au poste de directeur de centre de formation, connaître le sort réservé au 0,5% des œuvres sociales destiné à la Caisse du logement et savoir qui en bénéficie, révision de la nomenclature des maladies chroniques contractées par les enseignants du secteur, la prime du Sud et accorder aux fonctionnaires le droit de connaître la note d'évaluation servant de base pour le calcul de la prime de rendement. Enfin, le SNTFP estime que la sourde oreille du ministère de la Formation professionnelle et la non-prise en charge des rapports des syndicats ou des travailleurs “est une attitude méprisante qui influe négativement sur le rendement des travailleurs”. M. B.