L'amphithéâtre du CEM Kaddous de Tamalous a abrité, samedi, la 1re Journée nationale médicale dédiée à la néphrologie. Des professeurs en néphrologie et des médecins venus des CHU de l'est et du centre du pays ont prodigué plusieurs communications concernant la prévention des maladies chroniques qui conduisent à la dialyse et la prise en charge de l'hypertension artérielle (HTA) des malades du diabète. Des interventions ont concerné les thérapeutiques substantives de l'insuffisance rénale chronique terminale, la stratégie de la prise en charge de l'insuffisance rénale chronique, les indications et les contre-indications ainsi que le bilan de la pré-greffe rénale dans la transplantation rénale ainsi que des supports nutritionnels et du rôle du diététicien. Ce dernier joue un rôle pivot dans la prise en charge nutritionnelle des insuffisants rénaux et des autres maladies chroniques comme l'HTA et le diabète. Lors du débat, un intervenant dira que l'Algérie dispose d'un équipement de pointe pour la transplantation rénale et l'IRM de Tizi Ouzou a été cité comme exemple, hélas, ce sont les ressources humaines qui manquent le plus outre le manque de motivation des donneurs de reins et ces facteurs freine la transplantation en Algérie, dira l'intervenant. Il résumera également son intervention par : “En Algérie, on ne meurt pas de néphrologie.” Tout en signalant que 10% de la population en Algérie fait un problème rénale, soit 4 millions d'Algériens, alors que les chiffres de la transplantation rénale sont insignifiants. La concrétisation du projet d'un fichier national des donneurs potentiels de reins a été souhaitée par un intervenant. Selon les dernières statistiques de Aïn Taya, avec un taux de 37%, l'hypertension artérielle, qui est un facteur de la dégradation de la fonction rénale, est en nette progression en Algérie. Des intervenants ont présenté des expériences de prise en charge de l'HTA chez les diabétiques au niveau de différents CHU. B A.