La Coordination des directeurs de CEM élargie aux membres du conseil de la wilaya de Tizi Ouzou s'est réunie, vendredi dernier, au siège de l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef), afin de dénoncer “le climat délétère caractérisé par l'abus de pouvoir et le harcèlement administratif de la Direction de l'éducation de wilaya, le mépris nourri par la tutelle à l'égard de cette corporation, l'entrave à l'exercice du droit syndical ainsi que le refus par deux fois de la tenue d'une AG à la salle Verte du lycée Stambouli, invoquant des subterfuges incohérents, alors que le même directeur l'avait autorisée deux fois auparavant”. Ces accusations ont été rendues publiques hier par le biais d'une déclaration émanant du bureau de l'Unpef de la wilaya de Tizi Ouzou. Selon les rédacteurs du document, dont une copie a été remise à notre rédaction, les directeurs de CEM refusent de “se substituer aux inspecteurs du primaire dans l'exécution de leurs tâches administratives” et appellent tous les autres collègues à faire de même. Enfin, ils concluent leur communiqué par un appel à leurs collègues afin “de rester vigilants, attentifs et mobilisés en vue d'actions d'envergure à venir”. S B