Malgré quelques années d'existence, le widad Riadhi Haï El-Badr veut prendre une autre dimension et ne pas stagner, ce qui est le signe d'une mort lente. Au cours d'une rencontre informelle avec des gens de la presse sportive, son président, Salah Eddine Nouani s'est étalé sur la vie interne du Widad et les ambitions assignées pour atteindre l'horizon espéré. Il est vrai que la commune de Hai Badr n'est pas l'eldorado en matière d'existence d'infrastructures sportives et d'entreprises économiques florissantes capables d'aider conséquemment cette association. Avec ce tableau dressé, bien peu de dirigeants, bénévoles de surcroît, auraient fait de vieux os dans le staff dirigeant de chacune des associations de cette localité. Mais devant cette grande masse de jeunes aimant pratiquer un sport pour ne pas sombrer dans l'oisiveté nocive, Nouani et un groupe de cadres sportifs y résidant ont pris le taureau par les cornes pour les occuper sainement. Vite, deux sections sportives ont créé, à savoir le football avec une équipe engagé dans le championnat de la wilaya d'Alger de sport et travail, ainsi que deux autres en arts martiaux (le Tai Ju Tsi et le Vo Vietnam). Après d'encourageants résultats, les responsables du Widad s'engagent dès cette saison à la ligue de football d'Alger (LAFB), en toutes catégories. Mais c'est là que la dure réalité rattrape Nouani et ses adjoints. En effet, les 120 000 DA représentant les frais d'affiliation et d'engagement à la LAFB grèvent gravement le budget du club. “De cette manière, avoue Nouani, les petites équipes sont promues à une mort certaine.” En attendant de renflouer les caisses par de nouveaux apports financiers, les joueurs des équipes des différentes catégories et disciplines se préparent courageusement pour entament leurs championnats respectifs où ils espèrent se distinguer. sans oublier, Nouani remercie la DJSL d'Alger pour son aide. En relation avec la préparation, Nouani met en exergue le volet infrastructurel. “Alors qu'un manque se fait cruellement sentir, atteste-t-il, le peu qui existe est mal géré surtout celui du football où un président de club le gère à sa manière.” “Pourtant, enchaîne-t-il, Abdelkrim Chouchaoui nouveau président du conseil communal des sports est le seul habilité à s'en occuper.” Sans se décourager, notre interlocuteur est décidé avec ses adjoints, à poursuivre son engagement pour une occupation saine des jeunes sous sa responsabilité. F. H.