Organisées par la direction locale, les journées de sensibilisation et d'information sur l'orientation en direction des promotions de diplômés de la formation et de l'enseignement professionnels a réuni des intervenants de l'Angem, de l'Ansej et de la Chambre de l'artisanat et des métiers de la wilaya. La nouvelle donne à relever du côté du département d'El-Hadi Khaldi réside dans la création de “cellules d'orientation, d'accompagnement et de suivi”, selon lesquelles le candidat à la formation aura un entretien de préinscription où il formulera d'abord ses vœux de formation et il sera informé des différentes spécialités enseignées ainsi que les potentialités de débouchés professionnels auxquels il a droit à la fin de son stage. Le ministre expliquera que le département de la formation et de l'enseignement professionnels va dorénavant rationaliser la formation et prendre en considération les besoins exprimés par les autorités locales et les représentants du monde du travail. à partir d'octobre 2012, un cours de post-formation donné par les représentants de la vie professionnelle sera assuré au niveau des instituts et des centres de formation professionnelle, annonce le ministre. Lors de ce cours, des représentants de l'Ansej, de l'Angem, de la Cnac et même des banques se relayeront afin d'expliquer et d'accompagner le diplômé dans la recherche d'un poste d'emploi ou la création d'une entreprise économique. à une question sur les effectifs de la formation professionnelle, le ministre refusera de parler de “désaffection” des candidats à la formation. “Il n'y pas à proprement parler de désaffection”, dira le ministre. Cependant, il avouera que sur une capacité pédagogique de quelque 250 000 postes de formation, il y a 140 000 postes occupés. Les raisons sur ce facteur sont à rechercher, expliquera le ministre, au niveau de la politique d'orientation. “Il y a trois critères à observer”, dira-t-il, et de citer les capacités d'accueil et les infrastructures, les vœux du candidat à la formation et les débouchés sur le plan de la vie active tout en avouant comptabiliser entre 15% à 20% du flux de l'enseignement obligatoire qui intègrent les rangs de la formation professionnelle actuellement, et que les objectifs pour 2014 sont de sauver de la déperdition scolaire entre 30 à 40 % des recalés du système éducatif. M D