Les syndicats du secteur de l'éducation nationale multiplient les déclarations et les sorties médiatiques qui prouvent si besoin est qu'ils ne sont pas près de perdre la bataille de l'amendement du statut particulier des travailleurs de l'éducation nationale. Ainsi, après le Cnapest et l'Unpef, c'est au tour du SNTE de relancer le dossier et de réitérer ses positions et ses revendications. Le communiqué national, signé par le SG du SNTE, Abdelkrim Boudjenah, fait remarquer d'emblée qu'au moment où tous les moyens sont mobilisés pour réussir le rendez-vous électoral, le SNTE, tout comme les autres syndicats, est surpris par la lenteur dans le traitement du dossier du statut particulier. En dépit de la sensibilité de ce dossier et des instructions édictées à la commission chargée de négocier avec les syndicats, ces derniers n'ont pas été associés aux négociations avec la commission ad hoc. Une exclusion qui sème le doute et nourrit les craintes au sein du syndicat quant à l'aboutissement du projet et la non-prise en compte des propositions du SNTE, d'autant qu'il y a eu un précédent en 2008. Prenant les devants, le SNTE a convoqué ses conseils de wilaya avant le 3 avril pour examiner et voter pour “la proposition de lancer une grève illimitée à partir du 12 avril si les autorités publiques ne répondent pas à nos revendications, l'appel est lancé à tous ces conseils d'approuver les revendications légitimes”. La principale est la promulgation du statut particulier amendé avant le 12 avril, la prise en charge des ouvriers professionnels et des agents de sécurité et appariteurs ainsi que les corps communs et les adjoints d'éducation, l'application de la proposition visant l'ouverture de la promotion verticale et horizontale à hauteur de 50% sur titre et 50% sur concours, élaboration de textes de loi qui protégeraient les travailleurs du secteur de l'abus de l'administration... M B