Les travailleurs de la formation professionnelle ont répondu massivement à l'appel à deux journées de grève lancé il y a quelques jours par le syndicat du secteur. Le mouvement de débrayage, qui a commencé hier et se poursuivra aujourd'hui, a été marqué par un taux de suivi de 60% à travers tout le territoire national, indique le premier responsable du SNTFP. Selon Djilali Oukil, “cette large mobilisation est un indice positif pour plus de pression sur la tutelle” qui fait la sourde oreille depuis plus d'une année. Il dénoncera dans la foulée “les pressions et autres intimidations des grévistes” comme cela a été le cas au centre Salah-Bey de la wilaya de Sétif et Boutlélis à Oran où le directeur a menacé de suspendre les grévistes de leur poste de travail. Le SNTFP avertit “les responsables des conséquences de toute violation de la loi notamment la 90-14 qui protège tout adhérent. Tout dépassement sera tranché par la justice”. Il revient, par ailleurs, sur le dossier des œuvres sociales du secteur de la formation professionnelle et son apport au FNPOS qui compte un milliard de centimes sans qu'aucun travailleur ne bénéficie du financement d'une quelconque prestation. Le syndicat exige l'ouverture d'une enquête et la dissolution du fonds et sa transformation en fonds sectoriels pour que les différents départements puissent en bénéficier. M. B.