Le secrétaire général du Parti socialiste des travailleurs (PST), Mahmoud Rachedi, a estimé, hier à Tlemcen, que la participation de sa formation politique aux prochaines législatives était une “occasion pour faire entendre la voix du peuple algérien et lui faire connaître son programme ambitieux”. Lors d'un meeting populaire organisé à la maison de la culture Abdelkader-Alloula dans le cadre de la campagne électorale, M. Rachedi a indiqué que le PST concevait ces élections comme un “forum pour accéder à toutes les couches de la société”. M. Mahmoud Rachedi trouve que les garanties faites par l'Etat pour la réussite des élections “ne sont pas réelles”, estimant que les observateurs étrangers invités par l'Algérie pour superviser les étapes du scrutin “ne verront rien et ne défendent que les intérêts de la puissance dominante dans le monde”. Il a également indiqué, dans le même sens, que la commission nationale politique n'était pas dotée des moyens nécessaires et que les magistrats représentaient un appareil qui n'a pas la liberté nécessaire. “Toutefois, nous avons décidé d'entrer dans ces élections afin de consacrer les règles du parti et construire l'avenir, réclamer l'égalité dans les droits sociaux et les libertés fondamentales et lutter contre toutes les formes d'esclavage, d'exploitation et de discrimination.” Après avoir critiqué “cinquante ans de gestion qui a conduit les différents secteurs vitaux à une situation catastrophique”, le secrétaire général du Parti socialiste des travailleurs a présenté une série de revendications contenues dans son programme. Il prévoit, à titre d'exemple, d'“élever le salaire minimum à 35 000 DA, la confirmation de tous les travailleurs sous contrat et la prise en charge réelle des couches vulnérables”. M. Rachedi a appelé, en conclusion, à voter massivement en faveur de la liste représentant son parti.