La grève de deux jours annoncée par l'Unpef aura bel et bien lieu demain et après-demain. La tentative du ministère de l'Education nationale de convaincre le syndicat de Sadek Dziri de geler son action a échoué. Le premier responsable convié hier à une rencontre avec les responsables du département de tutelle autour de la formation est revenu les mains vides. Pas d'engagement concret pour satisfaire les revendications du syndicat en prenant en compte les propositions d'amendement du statut particulier des travailleurs de l'éducation nationale. Conséquence : l'Unpef maintient son action “d'avertissement” qui consiste en deux jours de grève, à compter de demain mardi ; c'est ce qui a été annoncé hier par Sadek Dziri lors d'un point de presse. Le premier jour du débrayage sera marqué aussi par des rassemblements devant les directions de l'éducation du territoire national tel que décidé par le dernier conseil national de l'Unpef à l'issue de l'examen de la dernière mouture portant amendement du statut particulier. Le syndicat menace de radicaliser son mouvement par une grève cyclique d'une semaine à compter du 29 avril, si aucune réponse concrète n'est donnée par le département de tutelle. Un appel a été lancé par l'Unpef pour le report de sa promulgation en vue de prendre le temps nécessaire pour une bonne révision qui satisferait tous les corps qui y sont régis “pour éviter d'en faire une bombe à retardement”. Les principales revendications du syndicat sont, entre autres : l'intégration de tous les enseignants du primaire et du moyen sans condition, l'uniformisation du mécanisme d'intégration des corps d'enseignement, la promotion verticale des cycles, la régularisation de la situation des ingénieurs dans les cycles primaire et moyen et des adjoints d'éducation dans la catégorie 10. M. B.