Des lenteurs administratives liées à la délivrance du titre de concession ont fait que les travaux de réalisation de ce projet générateur de pas moins de 400 emplois n'ont pas pu être entamés. Ayant obtenu l'approbation de plusieurs administrations ainsi que l'accord de principe de la direction du tourisme en 2011, le projet de réalisation d'un éco-village touristique avec une dominante de parc aquatique au village Lanasser dans la commune de Aïn Arnat à 7 kilomètres de la ville de Sétif peine à décoller. Dénommé “Ziara Mabrouka”, le projet initié par Lyazid Kerouani, un cadre diplômé d'études supérieures de tourisme de la Sorbonne est toujours en instance de démarrage. Selon notre interlocuteur qui a pris attache avec notre bureau, les difficultés liées à la bureaucratie risquent de compromettre ce méga projet qui emploiera pas moins de 400 personnes. Le village dont la durée de réalisation est estimée à 48 mois comportera sur une assiette de 6 hectares : 48 appartements, 9 suites, une auberge de 50 lits, un centre de formation hôtelière, un hammam, un spa, un sauna, une salle de conférences, un parc aquatique, 27 piscines dotées de toboggans et d'un espace d'animation caractérisé par un centre hippique et un cirque romain de 3 000 places. Le coût de réalisation de ce projet qui accueillera, selon son initiateur pas moins de 1 million de personnes par an est évalué à plus de 3 milliards de dinars. “Le retard enregistré dans la démarche de concession du terrain par la commission d'assistance locale pour la promotion de l'investissement et de la régularisation du foncier (Calpiref) saisie par le ministère de l'Aménagement du territoire de l'environnement et celui du Tourisme et de l'Artisanat le 24 mars 2010 retarde le lancement des travaux”, dira le promoteur. Celui-ci s'interroge sur la lenteur bureaucratique de l'administration pour intégrer la parcelle visée dans le plan directeur de l'aménagement urbain. “J'ai tous les accords et approbations nécessaires appuyés de témoignages écrits que ce projet suscite beaucoup d'intérêt et d'attention de la part des différents ministères et administrations”, renchérit notre interlocuteur. Et de s'inquiéter du fait que le certificat d'urbanisme délivré par l'APC le 21 juillet 2011 devrait expirer le 20 juillet 2012. Une lettre de recommandation adressée par le ministère du Tourisme et de l'Artisanat à l'Agence nationale du développement de l'investissement (Andi) pour étudier une éventuelle possibilité d'encouragement du projet et ce, dans le cadre de l'article 7 de l'ordonnance 04/08 n'a, à ce jour, pas été suivie d'effet. Le promoteur qui attend depuis plusieurs années interpelle le premier responsable de la wilaya pour notifier son accord afin de lancer les travaux dans les plus brefs délais. F. S