Le secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, s'est rendu tôt, hier, dans le nord de l'Irak, pour une visite-surprise des champs pétroliers de la région. C'est la deuxième fois en quatre mois que le patron du Pentagone se rend en Irak, mais il s'agit de sa première visite à Kirkouk. Son avion avait décollé de Tbilissi, en Géorgie, où il a assuré les nouveaux dirigeants du soutien américain à l'indépendance du pays. Ce voyage n'avait pas été dévoilé pour réduire les risques d'attaques par des rebelles irakiens. Selon des responsables, Donald Rumsfeld souhaitait évaluer par lui-même les progrès accomplis pour la stabilité du pays. Le chef du Pentagone a débuté sa journée à Kirkouk par un petit-déjeuner avec un groupe de soldats ayant participé à de récentes opérations dans la région et des militaires de l'Air Force. Le général Raymond Odierno, le commandant de la 4e Division d'infanterie, l'a ensuite informé des opérations militaires dans le nord du pays. Il a affirmé devant la presse que les attaques avaient diminuée de façon significative au cours des trois dernières semaines, à six par jour en moyenne, contre 21 auparavant. Dans le même temps, les soldats américains sont de plus en plus acceptés par la population irakienne. “Cela s'améliore de mois en mois”, a assuré le général. Donald Rumsfeld s'est ensuite rendu à Bagdad, où il a été accueilli à l'aéroport international de la capitale par le général Ricardo Sanchez, commandant militaire en Irak. Ils se sont ensuite rendus sur une base de la 82e Division aéroportée, où sont formées les recrues irakiennes pour le corps de défense civile.