Parmi les six zones terrestres et aquatiques protégées proposées au classement en zones humides par la wilaya de Aïn Témouchent, dans le cadre de la convention Ramsar, figure en bonne place l'île de Rachgoun ou Leila pour les autochtones. La wilaya de Aïn Témouchent, qui est concernée par ce projet, est appelée à élaborer un inventaire exhaustif de la flore et de la faune de la région, en plus d'un guide de la diversité biologique et culturelle qui sera établi par plusieurs départements, dont ceux de la conservation des forêts, du tourisme et de l'artisanat, de la pêche et des ressources halieutiques, des services agricoles, de la culture, de l'éducation et enfin par nombre d'association écologiques locales. Les travaux d'aménagement de l'île Leila, une réserve marine située sur le littoral ouest à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, seront lancés incessamment, a déclaré, jeudi, le directeur de l'environnement. Selon l'étude d'aménagement élaborée et achevée par un bureau d'études français, les travaux prévus sur ce site de 12 ha, qui sera bientôt ouvert au public, aux chercheurs et aux étudiants, porteront notamment sur l'agrandissement de l'embarcadère de l'île, la réhabilitation du poste de vigile, la réalisation d'un petit abri de pêche et la pose de panneaux de sensibilisation. Il sera doté en outre, d'un plan de gestion, conformément à la loi relative à la protection du littoral qui interdit toute construction en dur sur le territoire de l'île. Dans le même sillage, M. Benmansour nous apprendra qu'une vingtaine de plagistes seront appelés à prendre en charge, dès l'ouverture de la saison estivale, les actions de coordination pour la protection de l'environnement au niveau des vingt plages autorisées à la baignade, dans le seul but de préserver l'image de marque de l'offre balnéaire et par ricochet améliorer les conditions de séjour des estivants estimés à un million. M. L