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LES EMIRATS ARABES UNIS ET LA TUNISIE SUBJUGUENT
Des tranches de vie à travers le cinéma
Publié dans Liberté le 23 - 05 - 2012

L'image peut servir de tribune pour porter la voix de la révolte, pour servir de regard, pour exprimer un sentiment. Lundi dernier, « Sea Shadow » (l'ombre de la mer) de l'Emirati Nawaf Al-Janahi et « Histoires tunisiennes » de Nada Mezni Hafaiedh, ont fort salués. Des films qui racontent deux sociétés différentes autour de l'identité, de l'existence…
Dans son film, le jeune réalisateur, loin des lumières, et du luxe exagéré de Dubaï, raconte l'histoire d'un petit quartier balnéaire de Ras Al-Khaimah, non loin de cette ville. Mansoor et son ami sont deux jeunes garçons, oisifs, mais la tête pleine de rêves. Ils s'amusent comme ils peuvent. Ils découvrent leurs premiers émois, à savoir l'amour. C'est Mansoor qui passe par cette étape, sans se rendre compte. Livreur de glaces que sa maman fabrique et vend au voisinage, ses pérégrinations quotidiennes l'amènent à croiser deux voisines, Kaltham et Oïish. La première est orpheline de mère, s'occupant de sa petite sœur, sans oublier ses études. La seconde passe son temps à se faire belle, mais également à exciter le jeunot. Son cœur hésite, balance… « Sea Shadow » c'est aussi le quotidien des habitants de ce quartier. Des personnages humains vivants qui font sourire. C'est le combat au jour le jour pour vivre, voire survivre dans cette jungle. Zoom sur des jeunes dans leur lutte avec les traditions et les conventions sur le chemin à l'âge adulte. Ce ne sera pas facile car ils sont liés à leurs familles respectives et aux valeurs sociales profondément enracinées. Aucun stéréotype, juste des images vraies, sincères sans exagération, sans embellissement.
« Histoires tunisiennes », tournée à quelques mois de la révolution des Jasmins est une reconstitution du documentaire « Singularity », la première réalisation de Nada Mezni Hafaiedh. Le film est une histoire réelle, dont les personnages existent et dont la vie est telle que décrite dans ce long métrage. C'est la destinée de personnages aussi délirants qu'attachants. Six au total. Il y a les trois copines Shams qui vit une déception amoureuse, Sabrine qui est entre deux feux : la pression familiale qui veut à tout prix la caser et ses rêves de prince charmant, qui risquent de s'effondrer ; Inès qui vit pleinement son célibat après son divorce. Hassan, suite au décès de sa femme retourne dans son pays pour oublier, il rencontre Sami, un chauffeur de taxi qui du jour au lendemain se retrouve sans emploi. C'est également les retrouvailles avec Mo, homme riche et puissant grâce à la corruption. Dans ce film, ce sont deux histoires qui sont racontées. Celles des personnages aisés et celle de Sami qui représente le peuple. Deux histoires entièrement différentes. La première souvent est basée sur des futilités : rencontrer le prince charmant, divorce, amusement, en un mon sexe, alcool. La seconde, en revanche, est plus profonde : comment survivre qu'on est bafoué, quand on vit dans une société de non droit.
Une vision caricaturale de la société tunisienne où la question de l'identité est posée parfois de « manière délirante, et profonde par moments. A travers ces images, la réalisatrices voulait mettre en avant les malaises de chacun des personnages qui même si leur situation ne change pas, dévoile tout simplement la réalité. Une vision qui montre une injustice sociale, et qui explique un peu le pourquoi du soulèvement du peuple tunisien.
[De notre envoyé spécial à Cannes : Amine IDJER]


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