Neuf ans après avoir été fortement endommagés par le séisme du 21 mai 2003, les silos de l'Eriad de Corso ne sont pas encore réconfortés malgré les promesses des différents responsables y compris celles du Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Celui avait fixé, pour rappel, un délai qui ne doit en aucun cas dépasser le 31 mai 2010 pour en finira avec cette affaire. L'opération de confortement qui concerne une seule batterie composée de cinq silos sur les cinq existantes devrait supporter financièrement par le Trésor public, avait indiqué le Premier ministre dans une instruction adressée aux responsables de l'Eriad et ceux de l'OAIC. Cette décision avait été rappelée par le ministre l'Habitat lors de sa visite effectuée l'année dernière à Boumerdès qui avait indiqué que la décision de réhabiliter les cinq silos d'une capacité de 250 000 quintaux affectés par le tremblement de terre sera moins coûteuse que leur démolition ajoutant que c'est le CTC d'Alger qui a donné le feu vert à cette opération de confortement après examen de l'étude technique établie par le bureau d'études de Génie parasismique dynamique et sismologie (GPDS). L'OAIC, qui a pris officiellement possession du complexe en septembre 2010 suite à la résolution du Conseil des participations de l'Etat (CPE) n° 01/93 du 8 mars 2010. Mais depuis cette date, rien ne semble avancer et le complexe de Corso est toujours fermé alors que le pays souffre de capacités de stockage de céréales. Pour rappel, le complexe Eriad de Corso employait plus de 800 travailleurs, tous ont été congédiés deux années après le séisme. M. T.