De nombreuses familles habitant le quartier de la Rampe Louni-Arezki (ex-Rampe-Vallée), à Bab Djedid, sur les hauteurs de La Casbah, vivent depuis près quatorze ans dans la peur de voir le toit de leur maison s'écrouler sur leur tête. Pourtant, ces habitants devaient être relogés après le séisme d'octobre 1989 qui avait causé de sérieux dommages à leurs habitations datant de l'ère coloniale. L'APC de La Casbah s'était engagée, à l'époque, à prendre en charge rapidement toutes les familles sinistrées. Comble de la malchance, le parti dissous avait remporté juste après la majorité des APC du pays à la suite des élections communales de juin 1990 et avait remis en cause leur relogement. Le séisme de mai 2003 a compliqué davantage leur situation, puisque leurs maisons ont enregistré des dommages plus graves. Sauf que, cette fois-ci, aucun responsable ne s'est soucié de leur sort depuis cette catastrophe naturelle.