Samir Bouakouir a réagi suite à la décision de fin de mission annoncée mercredi par Ali Laskri. “En ce qui me concerne, il s'agit d'un non-événement puisque je n'exerce plus, de fait, cette fonction, étant rentré définitivement en Algérie.” Samir Bouakouir affirme être toujours militant du FFS. Pour lui, sa divergence avec la direction du parti “est d'ordre politique, et uniquement d'ordre politique”, avec comme objectif de susciter le débat “sur les orientations politiques de l'actuelle direction du FFS que je considère comme une grave dérive”. Mais il refuse de s'inscrire “dans une confrontation organique à l'intérieur du parti”. “Les logiques d'appareils et les batailles pour le contrôle du pouvoir à l'intérieur du FFS, et plus largement dans les autres partis, sont politiquement stériles dans un contexte général de privation des libertés fondamentales”, ajoute-t-il. “En revanche, je refuse que ma démarche politique de rassemblement serve de prétexte à ceux qui veulent régler des comptes internes et par conséquent nuire au FFS ou servir les intérêts de ceux qui veulent porter un coup fatal à la cohésion nationale”, conclut-il. R. N.