L'ex-président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010), a déclaré qu'il briguera un troisième mandat en 2014, seulement si l'actuelle présidente et son héritière politique, Dilma Rousseff, décide de ne pas se représenter. “Je ne permettrai pas qu'un membre du parti d'opposition accède à la présidence du Brésil”, a expliqué Lula, qui, en sept ans de pouvoir, a fait de son pays la sixième puissance mondiale, juste après la France. Et, tout porte à penser que sa dauphine ne se présentera pas pour un second mandat alors que le Brésil doit redoubler d'efforts pour maintenir sa dynamique et s'affirmer sur la scène internationale. Et l'homme capable de relever ces défis reste Lula, très populaire chez lui et à l'étranger. Ne pouvant pas se présenter pour la troisième fois de suite à la présidence du Brésil, Lula avait quitté le pouvoir le 31 décembre 2010, alors que sa cote de popularité atteignait 80 %. L'homme politique charismatique, soigné pendant sept mois d'un cancer du larynx est revenu à la politique au lendemain de l'annonce de la rémission de son cancer le 28 mars dernier. Il se déplace désormais avec une canne, après avoir perdu 18 kilos et une grande partie de sa masse musculaire. “Je vais revenir à la vie politique parce que je crois que le Brésil doit continuer à grandir, à se développer, générant des emplois, améliorant la vie de millions de Brésiliens qui ont réussi à s'élever au niveau des classes moyennes et ne veulent pas régresser”, a affirmé Lula. D.B./Agences