Longtemps contenue, la crise latente qui couvait depuis plus de deux mois, au sein du mouvement de “redressement” du FLN, dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, a fini par éclater au grand jour, à la veille des élections primaires en prévision du renouvellement partiel du Conseil de la nation, prévu le 30 décembre. Le choix porté sur quatre candidats parmi les douze postulants a mis le feu aux poudres, provoquant de graves “lézardes” au sein de ces élus locaux, constitués en grande majorité de dissidents du FLN, selon des sources locales. Les huit autres élus, écartés à l'issue de ces primaires, ont menacé de se porter candidats à titre individuel au risque de braver la discipline partisane. Cette crise, qui n'est qu'à ses débuts, a pris de l'ampleur, hier, avec l'exclusion pour le moins inattendue, du président de l'APW de Sidi Bel-Abbès sur injonction de Amar Tou, selon les mêmes sources. Résultat des courses : le mouvement de “redressement” dans cette wilaya, d'où est originaire le ministre des Postes et des nouvelles technologies de l'information, est parti en morceaux et risque de s'effriter davantage à mesure que l'échéance du 30 décembre approche, estiment ces sources.