À l'heure où la demande de logement et les mouvements de protestation se multiplient, pas moins de 42 unités sont, au grand dam des demandeurs d'un toit, depuis leur réception en 2004, scellés à Béni Fouda. L'affaire remonte à 1988, lorsque l'APC conclut une convention avec l'OPGI et la CNEP pour la réalisation de 100 logements. Six ans après, en 1994, 58 unités ont été réalisés et attribuées dont 3 logements réservés à des commis de l'Etat restés scellés jusqu'à ce jour. En 1995, la réalisation du reste du programme a été lancée, mais ne verra le jour qu'en 2004, date de leur réception. Voulant récupérer les 42 appartements dans l'objectif de les attribuer dans le cadre du logement socio- locatif, l'APC s'est retrouvée contrainte à un problème d'endettement de 8 milliards de centimes à la CNEP avec l'obligation de réalisation suite aux recommandations du wali, de l'aménagement urbain de la cité. Les travaux de ces derniers sont estimés à pas moins de 3 milliards de centimes. Pour assurer le financement de cette opération, l'APC vient de lancer une adjudication pour vendre 31 locaux commerciaux situés dans les vides sanitaires des bâtiments. Par ailleurs, les locataires de l'hôtel de ville ont adressé dernièrement une lettre au chef de l'exécutif pour intervenir afin d'éponger les dettes de l'APC vis-à-vis de la CNEP et du coup lever l'obstacle qui freine l'attribution des logements fermés depuis 2004. Sadek DJERDI