Isâad Bourahli a estimé que les Verts ont raté une occasion en or pour renforcer leurs chances à la qualification pour la Coupe du monde 2014. Comme tous les Algériens, l'ancien avant centre sétifien a été déçu par l'issue finale de la rencontre qui a opposé l'équipe nationale de football à son homologue du Mali, disputée avant-hier à Ouagadougou dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2014. “Je pense que notre équipe nationale a raté une belle opportunité de renforcer ses chances pour la qualification à la Coupe du monde 2014 au Brésil en se faisant battre par l'équipe du Mali. C'est une défaite qu'on aurait pu largement éviter au vu de la physionomie du match. On a fait une très belle entame de la rencontre. Nos joueurs étaient présents et se sont montrés plus volontaires. C'est ce qui, d'ailleurs, s'est matérialisé par l'ouverture du score. Après ce but, les Maliens ont été déboussolés. Une situation qui a permis à nos joueurs de se procurer d'autres occasions nettes de corser la note. C'est là où nous avons, à mon sens, laissé échapper notre occasion pour tuer le match, car si on avait inscrit un deuxième but ça aurait été le KO pour notre adversaire”, nous a dit d'emblée celui qu'on aime surnommer le renard des surfaces. Pour ce dernier, en effet, c'est plutôt la défense algérienne qui n'a pas joué son rôle convenablement, où dit-il, Bougherra, Bouzid et Mesbah ont été loin de leur niveau habituel en commettant des erreurs fatales qui ont coûté finalement cher à l'équipe dirigée par le coach bosniaque Vahid Halilhodzic. “On n'a pas su gérer le match dans l'ensemble. Nous avons commis beaucoup d'erreurs dans notre périmètre. Les Maliens, qui reprenaient confiance en leurs moyens au fil des minutes, ont en profité pour trouver le chemin de nos filets à deux reprises sur deux balles arrêtées et, croyez-moi, n'était le brio du gardien de but Mbolhi, on aurait pu prendre plus de deux buts. Toujours est-il qu'une défaite reste toujours difficile à digérer. Nos joueurs se doivent d'oublier au plus vite cet échec. Certes, ça ne sera pas facile, d'autant plus qu'il y avait de la place pour voir notre équipe arracher les trois points de la victoire. Cependant, ce qui est fait est fait”, a souligné notre interlocuteur qui poursuit que les chances des Verts restent intactes pour les voir se qualifier pour un second mondial consécutif. “J'estime que rien n'est encore perdu pour nous. Il reste encore d'autres matches et d'autres points en jeu. Les Verts ont les moyens, à mon avis, d'aller jusqu'au bout à condition qu'il tournent la page du match face au Mali. Un match où le coach Vahid a eu l'occasion de tirer des enseignements qui lui seront très utiles pour l'avenir, notamment en apportant les correctifs nécessaires au niveau de la défense”, a ajouté l'ancien joueur de l'USM Alger. Interrogé par ailleurs sur la prestation de l'attaquant du CR Belouizdad, Islam Slimani, qui a été titularisé pour la première fois au sein du onze des Verts dans un match officiel, et qui a été l'auteur de l'ouverture du score, Bourahli pense que le joueur en question est sur la bonne voie sauf que “je lui reproche un peu d'avoir raté des buts tout faits et qui auraient pu changer le cours de la rencontre”. “C'est un très bon joueur qui a une marge de progression. Toutefois je pense qu'il a raté des occasions en or de tuer le match. Dans ce genre de confrontation et à un tel niveau, il ne faudra pas rater des opportunités comme celles qu'il a laissées filer. Cela dit, ce n'est qu'un début pour lui. Le plus dur est à venir. De toutes les manières, Slimani doit encore travailler pour être plus efficace à l'avenir”, conclut-il. F. R.