L'assemblée générale élective de l'USM Sétif devrait se tenir à la fin de ce mois-ci, avons-nous appris selon une source digne de foi. Pour le moment, rien n'est clair pour ce qui est du futur président du doyen des clubs sétifiens, même si on évoque la possibilité de voir Malik Layachi, le président sortant, postuler à un nouveau mandat olympique. C'est du moins ce qu'il a laissé entendre à ses proches ces derniers temps. D'ailleurs, dans ce registre, il aurait rencontré d'anciens présidents afin de leur expliquer la situation actuelle dans laquelle se débat le club, aussi bien sur le plan sportif que financier (on parle de 7 milliards de dettes). Cela dit, l'opposition n'est pas près de lâcher prise. Dans une déclaration à Liberté, l'ancien président Lemnouar Belaleït, dont les supporters unionistes réclament le retour à la tête du club, a estimé que la situation actuelle ne l'encourage pas à déposer sa candidature pour prendre les rênes des Grenat, même s'il avoue en parallèle qu'il va prendre son temps pour y réfléchir. “Pour tout vous dire, ce n'est pas la première fois que les supporters et les amoureux de l'USMS viennent me demander de revenir à la tête du club. El Hamdoullillah, j'ai laissé une bonne impression lors de mes passages dans ce club. Tout l'honneur est pour moi, mais je ne veux pas me précipiter. Je vais prendre un temps de réflexion avant de décider si je vais me présenter ou non aux prochaines élections du club", nous a-t-il dit. Celui-ci attend apparemment le déroulement de l'AGO pour y voir un peu plus clair et se faire une idée de la mission qui pourrait l'attendre à l'avenir. À ce titre, force est de reconnaître que le club qui a enfanté de grandes figures du football algérien, tels le défunt Mokhtar Aribi ou Rachid Mekhloufi, Abdelhamid Kermali, Nacir Adjissa et autres, est actuellement à l'agonie. Pour preuve, les Grenat qui disputaient l'accession pour la D1 avec le MCEE, il y a trois années, se sont retrouvés dans le championnat inter-régions la saison suivante, après leur rétrogradation à l'issue de l'exercice écoulé du championnat national amateur. Une situation due à une gestion approximative des pseudo-dirigeants et présidents de ces dernières années et que regrettent l'ensemble des Sétifiens et même un peu partout en Algérie, mais qui espèrent un sursaut d'orgueil de la part de tous ceux qui aiment cette formation au passé glorieux afin qu'elle revienne à la place qui lui sied et éviter qu'elle ne sombre dans l'anonymat, pour rejoindre certaines équipes qui ont presque “disparu" de la scène footballistique en Algérie, comme l'ES Guelma, Medioni Oran et autres Hamra Annaba. “L'USMS est avant tout une institution, et au train où vont les choses, cette équipe risque tout simplement la disparition", nous a dit un vieux supporter des Grenat, qui interpelle les autorités locales en leur lançant un appel pressant afin de prendre leurs responsabilités et intervenir pour sauver ce qui reste à sauver. Par ailleurs, l'opposition demande à la direction de la jeunesse et des sports d'agir pour mettre fin à cette histoire de la composante de l'assemblée générale de l'USMS qui ressurgit à chaque fin de saison. F. R.