Le directeur de la publication a insisté sur l'importance du management dans une entreprise de presse. Issad Rebrab, président du conseil d'administration et actionnaire majoritaire de la Sarl Liberté, et Abrous Outoudert, directeur de la publication, sont deux hommes heureux. Liberté aura vécu 20 ans déjà. Ils sont d'autant plus heureux que le journal a, depuis, acquis une notoriété certaine pour s'imposer comme “un support médiatique de référence", reconnaissent ses lecteurs. “Ce que j'ai fait, je l'ai fait pour l'Algérie et à la mémoire de mon frère, glorieux martyr de la guerre de Libération", a martelé, avec une forte dose d'émotion, M. Rebrab, à l'ouverture de la cérémonie pour la célébration de cet heureux 20e anniversaire, tenu dans la soirée de mercredi dernier, à l'hôtel El-Aurassi d'Alger. Rendant hommage à tous les staffs rédactionnels qui se sont sacrifiés, avec abnégation, pendant ces longues années, pour maintenir le cap, M. Rebrab a rappelé que s'(il) avait accepté, un certain 27 juin 1992, d'accompagner “financièrement", l'idée de créer Liberté, proposée alors par trois professionnels, en l'occurrence Ahmed Fattani, Hacène Ouandjeli et Ali Ouafek, c'était pour réaliser un rêve d'enfance, celui de “défendre, de sauver la République". “Je voulais mettre ce journal au service de la République", a-t-il insisté. M. Rebrab, qui met “les intérêts de la République au-dessus de tout", ne dissimule pas son militantisme pour “la défense des libertés, sous toutes leurs formes, sans exception". “Si je dois vous dire que je n'ai pas d'idées à défendre dans ce journal, ce serait pour moi vous mentir", assume M. Rebrab, partisan d'une “Algérie moderne et démocratique". Confiance renouvelée à la direction Pour avancer dans ses projets, le capitaine de l'économie nationale, comme aiment à le nommer de nombreux analystes, se réfère surtout à un conseil de ses parents qui lui disaient “ne t'arrête jamais !" Du coup, il ne manque pas de renouveler (sa) confiance à l'actuelle direction de Liberté, menée par M. Abrous. “Je renouvelle ma confiance, encore une fois, à Abrous Outoudert et je donne carte blanche à (sa) direction mandatée de suivre la ligne éditoriale", a, en effet,déclaré M. Rebrab. Cette confiance sans laquelle, reconnaît pour sa part M. Abrous, “le travail qui se fait à Liberté n'aurait pu être possible". Dans son discours, le directeur de la publication a rappelé à ce titre les récents changements qui ont permis au journal de “se transformer rapidement d'une rédaction en une véritable entreprise de presse avec le souci de management". Outre le nouveau siège, doté de tous les équipements nécessaires, qui abrite le journal depuis 2009, entre autres opérations, M. Abrous a cité notamment le lancement de l'édition électronique de Liberté et la possibilité de le lire (très prochainement) sur les mobiles, ainsi que la nouvelle maquette du journal. Tout comme il a mis en exergue les cycles de formation des journalistes, engagés par le journal en collaboration avec le Centre de formation et de perfectionnement des journalistes de Paris (CFPJ). M. Abrous n'omet pas que tout cela a été rendu possible grâce à l'implication de toute l'équipe qui forme la famille de Liberté. Avant cet essor, Liberté, qui est né dans la douleur des années noires, avait néanmoins survécu à une période des plus difficiles de l'histoire de la presse indépendante. Le désir d'“apporter un baume pour la République en danger", qui animait alors nos aînés, n'a cependant pas été sans coûter un lourd tribut à la famille de la presse. Ainsi, la cérémonie des 20 ans de Liberté a été également une occasion pour rendre un vif hommage aux victimes des tragédies des années 1990. F A