Béjaïa : Rassemblement des travailleurs de l'ETR devant la wilaya Les travailleurs de l'entreprise des travaux routiers de Béjaïa ont tenu hier matin un rassemblement devant le siège de la wilaya. Ils exigent par cette action une commission d'enquête impartiale sur les agissements et les dépassements du PDG de l'entreprise et réclament l'intervention immédiate de la tutelle et des pouvoirs publics pour mettre fin à la situation qu'ils endurent au sein de l'entreprise. Selon les travailleurs, en grève depuis le 1er avril, “si l'irréparable ne s'est pas produit, c'est grâce à la maturités des travailleurs". Cependant, ils estiment que “le risque demeure entier tant que la tutelle et les pouvoirs publics ne sont pas intervenus pour mettre fin à cette situation morose". Par ailleurs, le Front des forces socialistes (FFS) a, dans une déclaration de soutien et de solidarités à ces travailleurs grévistes, lancé un appel aux autorités concernées “à agir vite pour le dénouement pacifique et juste du conflit" et a mis en garde “contre la volonté visant à entretenir le pourrissement dont les conséquences ne seront que désastreuses". Le FFS a en outre “réitéré son engagement à lutter pour la préservation des entreprises publiques pour les rendre plus efficientes et plus productives". H. kabir Agence BADR de AIn El-Hammam L'interminable file d'attente La nouvelle agence de la BADR de Aïn El-Hammam étouffe sous l'affluence de la clientèle. Malgré l'occupation des locaux neufs de d'El Khalifa Bank et les efforts des agents qui font leur possible afin d'assurer une bonne prestation, les locaux sont tellement exigus qu'une interminable file humaine traîne chaque jour devant la porte d'entrée. De vieilles personnes, puisque c'est essentiellement d'elles qu'il s'agit, courent souvent le risque de se faire faucher par des automobiles. Décidément le manque d'agents de service serait à l'origine de certains dysfonctionnements. Les clients doivent à chaque opération gaspiller du temps et de l'argent. “Pour effectuer un retrait, je dois me lever très tôt, prendre un taxi et m'inscrire sur la liste étalée sur une table du café avoisinant la banque, n'étant bien sûr pas parmi les premiers, je dois attendre dans l'espoir de passer en fin de journée", nous dira un retraité du village d'Aït Daoud (23 km plus loin). Il n'y a pas d'autres agences dans les parages, de Beni Yenni jusqu'à Iferhounène. Ce qui pourrait désengorger la BADR de Aïn El-Hammam qui doit donc répondre aux besoins des transactions de plusieurs centaines d'usagers. L'exiguïté des locaux poussent les citoyens abonnés à rester dans la rue. Par ailleurs, l'administration soutient qu'“il faut un minimum de moyens pour répondre à la demande ; toutefois les clients affluent presque tous à la même période : au moment des virements". Ce qui rend difficile la prestation attendue par ces mêmes clients, dont plusieurs centaines de vieilles personnes, retraités de France ou d'ailleurs. L'ouverture de guichets auxquels s'ajouterait un équipement moderne pourrait bel et bien parer aux insuffisances. Mais cela est une autre affaire que les concernés devraient bien prendre en compte. LIMARA B.