L'association culturelle pour le développement et l'épanouissement de la jeunesse algérienne (ACDEJA), innove cette année en abritant dans son siège une rencontre festive des enfants avec les artistes et musiciens locaux. En cette période de vacances et comme prélude au repos des uns et à la corvée des autres, l'ACDEJA renoue avec les artistes en herbe et offre un espace de gaieté à l'endroit des dizaines d'enfants. “Nous avons mis à la disposition de ces enfants une gamme d'instruments de musique, octroyée par un propriétaire de magasin pour la même occasion, avec la disponibilité de Farid Azal, artiste-peintre et chanteur lyrique vivant en France et Amirouche Amwanes, grand maestro du Slam, un style de musique et de poésie de haute culture, ainsi que d'autres artistes et musiciens", nous apprend-t-on. Les enfants ont eu droit à des enseignements et à deux ateliers : l'un portant sur l'art d'une façon générale et l'autre sur les gravures et peintures rupestres. Des chorales se sont succédé et illustrées dans divers registres et styles. Un régal, mais qui suscite une petite interrogation : pourquoi nos écoles n'animent plus d'activités au profit de nos potaches ? Un bémol auquel les concernés devraient y remédier. L B.