L'Unpef poursuit son combat pour un statut particulier qui sied aux différents corps du secteur, notamment les plus lésés. Parmi eux, les inspecteurs du cycle primaire qui se disent marginalisés et défavorisés par rapport à leurs collègues du moyen et du secondaire. Ne voulant pas se résigner, ils envisagent de défendre par tous les moyens d'imposer un nouveau statut. Pour ce faire, la commission nationale des inspecteurs du primaire affiliée à l'Unpef vient de réitérer ses revendications sur un ton menaçant. “Le maintien de la vision dévalorisante dans le classement, la promotion, l'intégration et les missions des inspecteurs du cycle primaire, en dépit des nombreux moyens de se faire entendre, prouve aux inspecteurs qu'il est temps de passer de la défense du statut qui leur sied à sa concrétisation", souligne le communiqué de la commission. Et d'expliquer que les dernières modifications du statut particulier des travailleurs de l'éducation porte un coup dur au système éducatif en le frappant à sa base par la marginalisation des inspecteurs du primaire qui est le principal cycle, voire le cycle de base. “Des tâches administratives et illégales sont confiées aux inspecteurs en guise de sanction." La commission lance un appel en direction du ministère de l'éducation nationale pour “l'ouverture d'un dialogue autour de nos revendications en vue d'éviter la confrontation". Principale doléance : le classement des inspecteurs en fonction de leurs missions et spécialités, sans distinction entre les fonctionnaires chargés du contrôle et ceux chargés de l'inspection tout en prenant en compte la richesse et la diversité du corps des inspecteurs du primaire. Un corps qu'il faudrait considérer comme un grade de promotion ouvert aux fonctionnaires des trois cycles. Le droit à l'indemnisation liée au poste, levée de la tutelle administrative qui entrave l'efficacité du corps de contrôle et d'inspection du primaire et qui annule son rôle pédagogique dans l'exécution de la véritable réforme du système éducatif et le choix des approches d'enseignement adaptées à notre culture et à l'avenir de nos enfants sont également revendiqués. Enfin, la commission lance un autre appel aux inspecteurs pour la tenue de rencontres au niveau des wilayas pour faire face à la marginalisation de ce corps. M B