Les activités du festival local arabo-africain de danse folklorique, dans sa 7e édition, ont pris fin hier soir au stade Oukil-Ramdane de Tizi Ouzou. Les festivités ont commencé avec deux spectacles de danse animés successivement par les troupes, marocaine et ivoirienne. Les Noudjoum du Maroc, une troupe créée en 2000, représentera une fresque de danse diversifiée, joignant le traditionnel au moderne. Le gala de la soirée a été marqué par la prestation de la diva de la chanson kabyle Nouara, qui a interprété de fabuleux titres de son riche répertoire, notamment amek tevghid ul, akwasigh ami azizen. Avec une voix sublime, la chanteuse subjuguera le public, qui chantonna en chœur avec elle, par une tonalité vocale originale et une modestie innée. Autre figure, autre style, Lounis Aït Menguelet, beaucoup attendu sur scène, fera une entrée magistrale. Il interprétera une dizaine de titres de ses années d'or, dont snadhigh flam, uyitsadja, selmdyi ur delmagh, dacu izrigh, Louiza, kec ruh nek adkimag... Dans la matinée d'hier, la cérémonie officielle de clôture du festival a eu lieu au théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou, avec un spectacle animé par la troupe de danse d'Imsouhal, et ce, en présence des autorités locales de wilaya, notamment du wali de Tizi Ouzou. Suivant le programme, dans les communes, Zeddak Mouloud animera un gala artistique à Abi-Youcef, dans la commune d'Aïn El-Hammam. À Bouzguène, la soirée fut marquée par les chanteurs Lwalia Boussad, Karim Addar, Kassia Ghuerrib et Bougaci Mohand, de quoi distraire les nombreuses familles qui prennent par aux activités. À rappeler, par ailleurs, que cette 7e édition du Festival culturel arabo-africain de danse folklorique a été marquée par l'organisation d'un marché du festival, regroupant des artisans venus de plusieurs pays, d'un colloque de deux jours ayant pour thème “Quand les danses du patrimoine célèbrent la liberté la liberté des peuple". Des ateliers de danse et de musique étaient également au programme. K.T