Un élu du FLN, fort du soutien de quatorze de ses pairs, a décidé de briguer un poste de sénateur à l'occasion du renouvellement partiel du Conseil de la nation, prévu le 30 décembre prochain. Seulement, le rêve de cet élu de la wilaya de Tindouf de faire partie de la composante de la Chambre haute du Parlement est tombé à l'eau, puisque l'administration a rejeté sa candidature pour un motif pour le moins surprenant. La commission de la wilaya présidée par un magistrat a motivé sa décision par le fait que cet élu n'a pas apposé sa signature sur le formulaire de candidature. Pourtant, le document en question ne comporte aucune mention selon laquelle il doit être obligatoirement signé par les postulants aux sénatoriales. La question est de savoir s'il s'agit d'une simple omission ou d'un piège mis en place par l'administration de Yazid Zerhouni pour empêcher les élus du FLN de se porter candidat à ces élections. Une manière comme une autre de laisser la voie libre aux élus du parti de Ali Benflis qui ont rallié le mouvement des “redresseurs”.