Décidément, les délégués du mouvement citoyen n'ont plus droit à la libre circulation, comme on a bien voulu le laisser entendre ici et là. Et pour preuve, après qu'Ahcène Medrouk fut bloqué, vendredi soir, à l'aéroport Houari-Boumediene, et ne put s'envoler comme prévu vers Paris, en raison d'un ancien avis de recherche qui n'avait pas été levé, ce fut au tour de Mustapha Mazouzi, délégué bien conçu de la coordination communale de Tizi Ouzou et ancien détenu de la maison d'arrêt de Tizi Ouzou, d'être refoulé, hier, au poste frontalier d'Oum Tboul, alors qu'il s'apprêtait à effectuer une visite familiale en Tunisie. Mazouzi, qui a pris attache avec notre bureau de Tizi Ouzou, hier soir d'Annaba, a tenu à dénoncer un tel harcèlement après qu'il eut connu la même mésaventure l'année dernière au port d'Alger, alors qu'il devait embarquer pour Marseille. M. H.